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2-…avec mon miroir

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Puisque notre peau est préparée à guérir, parlons maintenant de ce qui nous poussent à aller devant ce $%#@ miroir et à y rester si longtemps.

Même si les deux sont liées, nous ne parlerons ici que de notre « comportement » et non des origines de ce comportement (pour la prochaine page…. 🙂 ).

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Le rituel du miroir

Ce n’est jamais vraiment par hasard que je me retrouve devant ce miroir. Parce qu’il y a ce bouton que j’ai remarqué tout-à-l’heure en me touchant le visage, ou parce que je sais que j’en ai et cela me dérange. Alors je le regarde, je me rapproche de très pour bien le voir.  Je ne peux pas le laisser comme ça, il faut s’en débarrasser. Juste celui-ci. J’appuie juste qu’à ce qu’il en sorte quelque chose, mais aussi, tant qu’il en sort quelque chose … jusqu’au sang parfois…

Quand ça sort, je suis satisfaite, j’ai réussi. Quand ça dérape, je l’ignore. Puis, je regarde à un autre endroit de mon visage, j’en vois un autre, tout aussi dérangeant … je continue …. je ne pense plus vraiment à ce que je fais, je pense à autre chose mais je continue mécaniquement le scrutage de ma peau sans me rendre compte du temps qui passe.

Lorsque je me « réveille », peut-être une heure après, je me rend compte des dégats. Ma  peau est massacrée. Je m’en veux. J’ai recommencé.

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Comment se déritualiser.

Certains médecins parlent de transe. 😯 Ce qui est important de comprendre, c’est que cette habitude s’apparente plus à une pulsion primaire. Comme la satisfaction de manger quand on a très faim ( ou quand on va aux toilettes, quand on s’est retenu par exemple 😉 ). Pourquoi est-elle devenue un besoin si primaire ? On essaiera de comprendre cela dans la page suivante, mais ce qu’on doit retenir c’est que notre raison n’est pas suffisante pour empêcher ce comportement. Il va falloir beaucoup de volonté, d’astuce et de la persévérance. Il va falloir faire comprendre à notre corps que ce n’est pas un besoin… et ca risque de prendre du temps, il faut s’y préparer.

Ca peux faire penser à désintoxication, comme pour ceux qui arrêtent la cigarette, l’alcool, la drogue. Et c’est pour ça que nous repoussons les personnes qui essaient de nous sensibiliser avec des phrases chocs. Genre le dermato ou le médecin (ou notre mère 😉 ) qui nous dit « Va falloir arrêter maintenant, vous êtes en train d’abîmer votre peau pour toujours ». Bien sûr qu’on aurait arrêté avant si on le pouvait, on ne les a pas attendu pour voir les cicatrices, mais c’est plus fort que nous. C’est une maladie, pas de la stupidité!

D’ailleurs, comme pour une désintoxication, il faut essayer d’être en forme et en bon état mental:

En anglais, c’est le « Never H.A.L.T. »: Never be Hungry, Angry, Lonely, Tired.

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Notre pire ennemi,  le miroir:

Pour l’éviter, pour ne pas s’y attarder, nous avons tous/toutes des trucs qui marchent plus ou moins bien …:

En voici quelques uns….

Et tout simplement pensez à ne pas se retrouver trop près. TOLERANCE ZERO: Pensez qu’une crise commence toujours par un premier écart de rien du tout, et que aucune imperfection n’a besoin d’être touchée (cf page précédente).

A l’inverse, une autre approche est daller de vous-même vers ce miroir, à un moment que vous avez décidé, à un moment où vous êtes fort(e). De vous regarder, de toucher cette peau, votre peau 🙂 , d’observer ces imperfections et de les assumer !

C’est bien sûr à ne faire que lorsque vous êtes en confiance :), mais l’intérêt c’est que vous briser ce mauvais rapport que vous avez avec votre miroir. Puisqu’on ne peut éviter tous les miroirs de notre monde, il va falloir vivre avec.

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Les rituels de compensation:

L’idée de ces rituels de compensation est de compenser le manque qui va se créer lorsque vous commencez la « désintoxication ».

Il faudra trouver les vôtres en fonction de ce que représente cette séance pour vous:

Pour certaines personnes, le passage au miroir est une sorte de récompense, par exemple après un effort, un coup de de stress. Au moment où la pression se relâche, elles craquent. Il faudra alors trouver un rituel de remplacement de récompense:

Une autre récompense lorsque vous êtes en voie de guérison est de prendre plaisir à s’occuper de votre peau, à se maquiller.  Mettez-la en valeur, admirer vos efforts 🙂

Oh oui ! Le comportement se guérit :mrgreen: mais il ne peut être guéri que si nous n’avons plus de motif pour cette automutilation…. C’est aussi notre mental qu’il nous faut travailler ….


Si vous avez d’autres astuces, commentaires, critiques, n’hésitez pas à les ajouter en dessous.

Commentaires»

1. Marie - 4 Mai 2009

Pour moi il s’agit clairement de transe!
C’est inexplicable mais lorsque je commence à me triturer (en profondeur càd devant le miroir ou au lit en m’endormant) j’ai une sensation qui me parcourt tout le corps, c’est comme une drogue! Et comment expliquer ça à mon copain, à mon entourage? 😦

J’ai l’impression de l’avoir toujours fait. Je regarde des photos de moi quand j’étais petite, dès mes 6/7 ans j’ai déjà des grosses cicatrices sur le visage… Personne ne m’a jamais rien dit/demandé pour ça, pas même mes parents.

J’ai été il y a 2 ans chez une dermato en comptant lui en parler, elle m’a juste sorti un vieux fascicule sur l’acné comme si j’avais 14 ans en me prescrivant la pilule! Un de mes plus grands moments de solitude!!!

Je chipote beaucoup aux petits boutons mais en général j’en ai un « gros » à la fois, qui n’a plus rien d’un bouton, mais plutôt une plaie que je vais gratter inlassablement. J’ai déjà « entretenu » comme ça ce qui a commencé par une piqûre de moustique sur le bras pendant presque un an et au visage je mets en général 3 mois par grosse plaie.

Ça fait du bien de tomber sur ce site et avoir des infos précises, ça va me permettre d’un peu me reprendre en main. Souvent, rien que de voir dans quel état je me mets j’ai envie de pleurer…

2. Romeo-de-la-bastille - 9 Mai 2009

Bonjour Marie,
Une drogue, c’est vrai, le mot n’est pas trop fort,
Chaque un de nous connaît un chemin susceptible de l’amener vers la guérison. Tu l’as compris, il s’agit d’un problème comportemental, pas d’une maladie infectieuse… Les dermato le savent et non pas les connaissance pour traiter se problème psychologiquement complexe… peut être s’agit t’il un problème de « maturité » ; l’appelle a l’aide d’un muet dans le monde des apparences… ou bien le manque de confiance dans notre corps a résoudre le problème…
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/toc/grattage-compulsif-sujet_147539_24.htm

3. sophie - 15 Mai 2009

j’ai aussi ce toc malgré mes trentes ans passés, cela depuis environ mes 11 ans … j’en ai marre de ne pas maitriser mes gestes destructeurs … je me coupais les ongles le plus ras possible de manière à ne pas m’acharner, porter un bout de tissu dans la poche pour me venger sur lui en cas de « crise » mais sans succès. Ce site me fais prendre conscience du role important du psychisme qui nous guide. Tout est là je pense alors je tente la microkinésithérapie, je tenterai l’acupuncture et autres disciplines qui sait. Les guérisseurs ne m’ont rien apporté en ce domaine.
Trouver sa force psychique et nos propres moyens de guérison.
Courage et intéressons nous positivement à nous…

sara - 9 novembre 2011

Ola! je m’appelle Sara j’ai bientôt 25ans et un petit garçon (à qui j’ai peur de transmettre mes tocs) je me fait les boutons depuis toujours, je suis mate de peau et ducoup j’ai des cicatrices plus foncées sur tout le corps et le visage. Je suis consciente que c’est un toc et j’essaye de m’en débarrasser depuis des années mais c’est toujours pareil au mieux je tiens quelques jours et je recommence… et de voir que moi aussi en plus de tous les autres j’ai deux boutons -ou plutôt deux plaies maintenant!- que je regratte inlassablement tous les jours depuis plus d’un an… ça craint d’en arriver là! j’en ai marre… je voudrais savoir si tu as eu des résultats avec la microkiné? Moi je vais sûrement tester une thérapie comportementale.Merci et Bon courage à tout le monde! Soyons forts, en tout cas ça me soulage de voir que je ne suis pas seule et de trouver le témoignage de gens qui comprennent et ne minimisent pas contrairement mon entourage!

4. Anna maria - 19 Mai 2009

Moi aussi je souffre de ce TOC, depuis très longtemps. Néanmoins, grâce à ce site j’ai beaucoup appris. Je sais que la bataille ne sera pas facile. Pourtant, le site pour moi me coupe d’une certaine isolation que je vivais. Je sais que les gens qui communiquent sur le site savent ce que je vis. Je n’ai pas expliqué pourquoi je le fais etc.
C’est réconfortant de réaliser qu’on n’est pas seul dans cette situation.

5. Alexandra - 30 Mai 2009

Je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule, même si c’est bête à dire. Je souffre également de ce toc depuis que je suis à l’école primaire et aujourd’hui, à 26 ans je continue encore. Comme je n’avais pas de petits boutons à cette époque, je me triturais les lèvres et je me souviens que ma maîtresse d’école en avait parlé à mes parents… je ne sais pas d’où ça vient…. Au fur et à mesure des années j’ai continué à « m’occuper » de mes lèvres en arrachant les « peaux pendouillantes » jusqu’au sang (pardon pour le détail!!) et en ajoutant ce rituel infâme de gratter mon acné juvénile. RESULTAT: j’ai des cicatrices sur le visage dont je crois je ne pourrais jamais me débarasser et je continue avec mes lèvres…je suis comme vous toutes consciente de ce problème, mais je n’arrive pas non plus à gérer l’envie de me gratter, d’utiliser mes mains. Devant la télé ou devant le miroir, c’est la même rengaine… merci pour vos témoignages

6. Luna_Lune - 30 juin 2009

J’hallucine !!! il y a un mois j’ai pris la décision de re-contacter ma psy dans le seul et unique but de trouver une aide pour comprendre mon comportement et arrêter de me charcuter (c’est le terme que j’emploie le plus souvent avec « j’ai encore fais un carnage »). J’ai 32 ans, un bébé de 1 an et 3 mois qui me voit parfois devant mon mirroir et qui me pince la peau avec ses deux index pour faire comme maman. Hier ma psy a mis un nom sur mon problème : acnée excoriée. Je vais sur internet et je découvre tout ça, tous ces sites, tous ces forums… Je parlerai de mon émotion à ma psy dans 15 jours : franchement ça fait chaud au coeur et ça donne plein d’espoir mais en lisant les conseils sur la déritualisation j’ai eu envie de pleurer, sais pas pourquoi, peut-être par peur d’échouer en prennant consience de la difficulté du sevrage… Je regrette de ne pas avoir su ça plus tôt, je repense à une dermato que j’ai vu il y a longtemps et qui ne m’a rien dit à ce sujet à part « ah mais non, il faut pas toucher hein ! », et je me dis que c’est un sujet tabou juste parce que c’est dégueu alors que je suis capable d’avoir des sujets de conversation bien plus dégueu que ça ! Parlons-en autour de nous, je suis sûre qu’on pourrait toutes reconnaître l’une des nôtres en regardant son visage juste 30 secondes ! Aidons-les en leur suggérant de taper « acnée excoriée » sur google ! Moi j’attaque donc aujourd’hui la prévention et pour le moment je ne me suis pas approchée de mon mirroir de 2 carreaux de carrelage après le lavabo ! Yes !!! m’en fous suis bronzée ! A suivre…

7. Catia - 1 août 2009

Bonsoir les filles. Moi aussi je peux dire que j’hallucine de tous vos témoignages… J’ai 35 ans peut-être quasiment 20 ans de charcutage de mon visage, de mon dos… et c’est seulement ce soir, allez savoir pourquoi, que je me suis décidée à taper sur google « se pincer la peau »!! Curieusement, assise devant mon ordi à piquer une montée de stress à cause d’un courrier important à rédiger, je me suis surprise, une énième fois en train de me pincer compulsivement derrière les oreilles et en haut sur les côtés du cou… Toujours ces micros boutons qui se transforment vite en monstres à combattre… J’ai beau feindre le « bon ce coup ci c’est la dernière fois!!! », je re sombre perpétuellement, ressentant le besoin indétrônable de toucher, pincer, presser sans que plus rien ne sorte bien souvent… Au fil des années, ma technique s’est pauffinée pour faire moins de dégâts (jamais avec les ongles, des petits morceaux de papiers au bouts de mes index, juste ce qu’il faut pour ne pas cacher le visage et laisser champs libre à l’inspection…). Mais la finalité est la même. Je créée ou j’entretiens mes boutons… et mon moral retombe suite à mon nettoyage de peau intempestif!!! La comparaison à une désintox est évidente. Du moins, elle l’est désormais pour moi ce soir… Vu l’antériorité de certains messages, vous en êtes où alors dans vos cures respectives??! Bon courage à toute et merci pour vos témoignages. ça fait tout juste du bien de mettre enfin des mots et un nom sur quelque chose qui frisait presque la possession mentale…!!

8. Pooky - 4 août 2009

Je n’arrive pas a croire que ce que je fais depuis toujours est une maladie…Je me sens moins seule je dois dire, depuis que je vous lis tout le monde! Et je ne croyais pas que mon envie irrésistible de percer un bouton presque inexistant était en lien avec ma manie de gratter mes gales… Je comprend maintenant! Je dois faire ça depuis mes 5 ou 6 ans… Je me souviens d’avoir été chez une dermatologue car j,avais une plaie au cuir chevelue devenue énorme a force de l’arracher…
C’est vrai que la douleur ne nous dérange pas et qu’on arrive pas a se résoudre à cesser même si on sait que c’est mal…
Je me compte chanceuse malgré tout car je n,ai pas de cicatrice au visage, j’arrive à me contrôler quand c’est visible par les autres…
Merci d’avoir crée ce site et bonne chance à tous!

9. eve - 9 août 2009

bonjour,

je suis comme vous tous mais je ne pensais pas que cela pouvait être « une maladie » mais juste un gros laisser aller de ma part et un manque de volonté. je suis dévisagée et couverte de fond de teint sans cesse ; je passe des journées entières à me triturer le visage, c’est comme un moment de détente mais après c’est la cata…
je suis devenue laide et quand je n’ai pas de bouton, je trouve ça bizarre et je ne me reconnais pas, très dur à gérer.

10. MCM - 10 août 2009

Je suis tellement heureuse d’avoir enfin trouvé de quel TOC je souffre ! Pour ma part, je n’épargne pas beaucoup de parties de mon corps: quand une région est « vérifiée », j’y repasse et, quand je finis par prendre la décision tout à fait rationnelle d’arrêter, c’est pour triturer une autre région. Comme une récompense… Reste que mes jambes, et ensuite mon visage, sont mon sujet principal de préoccupation.
Depuis quelques années, je pense à me faire épiler au laser quand j’en aurai les moyens. Peut-être ferais-je plus attention à mes jambes à ce moment-là? Seulement, j’ai peur: qu’est-ce que je vais faire si je contrôle ma pulsion à triturer mes jambes? Ça va empirer dans une autre région, non? Et si j’arrivais à contrôler ma manie, le stress intense comment évacuerait-il?

11. Lou - 1 septembre 2009

bonjour

mon nom est Lou, est c ‘est fini et bien fini ….
Cette souffrance durait depuis 8 ans , sans repos , jour et nuit
Et voila c ‘est fini …
mes mains , ont cessees d inspecter et de mutilees ma peau .
j’ ai decider d ordonner a mes mains , puisqu elles ne voulaient pas renoncer au contact de ma peau , de continuer leurs inspections , mais cette fois et avec le meme acharnement je leurs est demandees
de reconstruire . Mes doigts continus de parcourires ma peau , mes cette fois chaque petites plaies est recouverte avec minuties d une pommade pour peau atopique . c est ainsi que travaillant sans relache avec la meme energie qu elles ont detruit , mes mains apprenent a se reconcilliers avec ma peau .Le miroir est l ami de mes mains celui qui les gratifies pour leurs travail .
tout doucement ma peau reclame des soins et des attentions , que mes mains lui offre , et mes main reconcilliees redouble d attention pour ma peau
gommage , savon pour peau atopique , lait atopique , baume antirecidive pour peau atopique , je masse ma peau , la soigne l hydrate , la bichonne , l effleure , sa douceur me donne une enorme satisfaction
je lui donne les moyen de redevenir belle , je flane dans les parapharmacie , et offre un baume , une creme pour recompenser mes mains ,
Ma peau est redevenue belle , oui …… cela faisait 8ans que je ne montrais pas mes jambes mutilees , aujourd hui mes mains , ma peau et moi sommes enfin devenues une entite ………
j ai enfin sauve ma peau ……………..

courage a toutes ,
quelque chose nous lie les unes aux autres…..
et surtout bonne reconciliation souvenez vous cette petite phrase qui m a guidee :
les mains peuvent construires avec autant d acharnement qu elles detruises Lou

Alban - 3 avril 2015

Bonsoir Lou. Je tenais à vous remercier pour votre aide. Je ne trouve pas les mots pour décrire la sensation de soulagement et l’espoir qui sont renés en moi à la lecture de votre prose, alors que mon espoir d’en finir avec cette drogue diminuait à mesure que je parcourais le site.

Encore merci, et toutes mes félicitations.

12. testina - 4 septembre 2009

Bonjour,
Enfin un forum qui décrit exactement mon problème et ou je me rconnais presque à 100%, merci.
J’ai 27ans et moi aussi j’ai ce probleme (grattage compulsif du visage et maintenant pour que ca se voit moins les parties de mon corps que je ne montre pas au quotidien)depuis plus ou moins mon entrée au collège même si je me grattais déjà mes plaies quand j’était petite.
Et finalement ce sont les dispute avec mon conjoint qui m’ont poussé à regarder sur internet.
J’aurais une question est-ce que l’une d’entre vous est déjà allé voir un psy? quel type (psychologue, psychiatre)? et s’il y a eu des résultats concluants? En réalité, j’ai une peur bleue de dire que j’aiun problème.
En réponse à ce que tu dis Lou moi aussi maintenant je fais attention à mon visage avec gommage, masque et crème super top d’ailleurs ma peau est devenue beaucoup plus bellemais j’ai toujours des imperfections que je triture et après c’est la cata.

13. picker - 5 septembre 2009

Coucou,
Il y a deux ans j’ai consulté une psychothérapeute pour apaiser l’anxiété à la source du grattage. Celle-ci était généralement liée à mon perfectionnisme et ma peur de l’échec (en anglais: je suis une « control freak »), à mes relations avec les hommes, à ma quête du père… etc.
A la même époque, une psychiatre m’a prescrit de la sertraline, mais après 3 mois je ne voyais pas de différence notable, je me sentais juste davantage « indifférente » à la vie, ce qui m’a déplu, et j’ai arrêté. Mais j’en ai repris ce printemps et au bout d’une semaine la différence était phénoménale: je ne touchais plus mes boutons, j’étais zen… ça n’a malheureusement pas duré longtemps, car même si j’avais moins de raisons de gratter, l’habitude prend vite le dessus…
J’ai donc été voir une psy comportementaliste pendant environ 3 mois afin d’agir sur mes habitudes (ça fait plus de 10 ans que je gratte) et c’est vrai que ça m’a aidée. En gros elle m’a conseillée de tenir un « journal d’humeur » où j’observe ce qui se passe lorsque survient une envie de grattage: ce qui se passe objectivement (ex: je sors de ma douche, me regarde dans le miroir), ce que je suis en train de penser (ex: pourquoi il ne me rappelle pas? de toute façon je ne trouverai jamais de vrai copain, bref, souvent une boucle des pensées négatives), ce que je fais (je scrute mon visage dans la glace et m’acharne sur mes pores pour ne plus penser)
Je l’ai bien fait qqs temps, mais à force les situations déclencheuses sont devenues tellement répétitives que j’ai eu la flemme de les compiler. Mais je vais tâcher de m’y remettre car le fait d’ouvrir son journal au moment de détresse peut empêcher les crises….Surtout, j’ai cessé de voir la psy pour des raisons financières, mais j’ai sûrement arrêté trop tôt puisqu’on n’avait pas encore trouvé de mécanisme de compensation qui puisse remplacer le grattage… du coup je ne sais toujours pas quoi faire (à part écrire) quand je sens l’anxiété monter!
Si je fais le bilan de mes deux années de tentatives thérapeutiques, il faut:
– comprendre l’origine de ses crises d’anxiété (j’ai même fait de la psychogénéalogie et constaté que ma famille avait un lourd héritage de trahison amoureuse, ce qui-ajouté à mon propre passé amoureux-peut expliquer le stress qui monte à chaque fois que je m’attache à un homme)
– si besoin, atténuer l’anxiété et les pensées négatives par un traitement à la sertraline
– SURTOUT, repérer quel « rituel » on a instauré pendant toutes ces années, afin d’en briser au moins quelques maillons. Un truc tout bête qui m’a nettement fait diminuer le grattage: condamner la lumière de la salle de bains. Ainsi je me lave le visage à la lueur d’une bougie, c’est bien moins stressant.
– ne pas se laisser décourager par les rechutes. ça fait plus de deux ans que j’essaie vraiment d’arrêter, mais c’est une terrible addiction, il faut avoir une volonté extrêmement forte. mais aujourd’hui je suis capable de passer une semaine, voire dix jours sans gratter! c’était inimaginable avant, et je constate alors que ma peau est naturellement jolie… quand je ne me la sabote pas.
Courage à tou(te)s!!

Lou - 7 septembre 2009

bonjour
je viens de lire vos temoignages bienvenue a toi Testina , et merci pour tes precieux conseilles Picker…
envisager une psychotherapie ? pourquoi pas Testina … Mais pour ma part meme si une aide exterieures peut etre utile dans certain cas …. il me semble qu en vous lisant les unes et les autres vous possedez deja les clefs … tant vos temognages sont riches en introspection …
pour ma part j ai ,comme je vous l ai raconte decider de
« reparer  » seule .
j ai identifiee et isolee le facteur anxiogene
ensuite j ai decider de banir le sentiment de culpabiliter
je montre mes lesions sans les cacher sous du fond de teint
oui ca c est pas facile .. mais j ai affrontee les regard les questions de plein front ….
je me suis adressee a une dermatologue , pour nonpas qu elle trouve l etiologie de mon probleme mes me conseille sur les soins a appliquer pour permettre a ma peau de cicatriser
je la vois regulierement , son « regard objectif  » sur mon etat cutanee , et non pas sur mon etat d ame me permet de prendre concretement les chose en mains
une psychotherapie peut etre douloureuse et  » reouvrire les plaies »
alors oui pour une psychoterapie …mais peut etre …apres .. a voir
oui Picker c est tres juste quand tu dis qu il ne faut pas se laisser decourager par les rechutes …
chaque fois que vous controlee meme quelques heures est une victoire !!!!

courage Lou

14. Anonyme - 16 septembre 2009

Salut everybody,

Galère de s’en sortir, massages kinésithérapeutes, acupuncture me soulagent mais je gratte toujours. Un thérapeute m’a dit que ça relève de l’addiction…aie aie aie

15. Anonyme - 17 septembre 2009

Ouf… Je me reconnais aussi dans ce que vous décrivez. Je me sens moins seule. J’ai honte, mais c’est plus fort que moi. J’ai 29 ans, et depuis l’adolescence j’ai des périodes de grattage intensif du visage, au point de me créer des croûtes qui durent pendant des semaines. J’ai dépensé des milliers de dollars en traitement de l’acné (IPL, thérapie photodynamique, peeling, produits de toute sorte,…). Bien sûr, quand il y a moins de boutons, la tentation est moins forte, mais comme vous le mentionnez le problème est plus profond. Je suis contente d’avoir découvert ce site.

16. Marie2 - 5 novembre 2009

je ne sais pas trop quoi dire,
je suis rassurée a la lecture de ce site!!!
je ne pensais pas que ce que j’avais ete « une maladie »…
je n’ai que 19 et pour moi ça n’a pas commencé il y a si longtemps que ça…

mais j’ai eu une « crise » en debut d’année , je me sentais si mal que je suis restée une semaine chez moi au lieu d’assister a mes cours, et raté une grosse soirée que j’attendais a cause de ça,et j’ai même pleuré tellement je me sentais mal…
ma soeur ne comprennait pas pourquoi, elle me disait « tu n’y toucheras plus la prochaine fois »…c’est facile a dire, et j’aurais aimé que ça soit si simple…mais je ne peux pas m’en empecher, meme si chez moi ça n’est pas si grave que ça car c’est en general une seule a deux plaies simultanement, et que j’ai plutot une belle peau a part ça…

mais je me sens mal a chaque crise, a tel point que je voudrais rester chez moi, je rase les murs, baisse la tete…j’ai envie de me cacher jusqu’a ce que ça aille mieux…

Je me ballade tout le temps avec un mirroir pour « checker » la plaie…mais n’y touche pas dans la journée, car je met du fond de teint , ma soeur interprete ça comme de l’egocentrisme et de la superficialité…en verite c’est juste que je manque de confiance en moi, elle a tout faux!!!!

mais bon, je n’oses pas lui parler de ce que je ressens, car c’est un sujet qui me fait « honte »…

en tout cas je suis ravie de lire vos temoignages, ça me prouve que je suis pas seule 🙂
puis ce site me motive pour guerrir et me sentir mieux (j’ai envie d’y croire!!!!)

même si personne ne lit mon commentaire, je me sens soulagée d’avoir pu exprimer ce que je ressentais, et d’avoir pu lire le temoignage d’autres personnes dans mon cas, ainsi je remercie au passage le ou la creatrice de ce site!!!

Anonyme - 10 novembre 2009

salut Marie 2

comment ca personne ne liras ton commentaire!!!
ce site a ete construit pour s aider les unes et les autres , et etre attentive a nos parcours respectifs . ta premiere demarche , celle de rejoindre se forum est deja un pas enorme , bravo Marie!!!!!!!!
tu as identifie cettte maladie, tu sais mantenant que tu n es pas seule , et tu peux t exprimer sans honte via se forum , a des personnes a meme de te comprendre
Une premiere demarche , importante tu las compris c est une maladie donc …. Pas de sentiment de honte Marie!!!!!!!!!!!!!

courage et oui….. tu as toutes notre attention

Lou

17. Marie2 - 12 novembre 2009

merci 🙂

c’est vrai qu’avoir identifié le problème va aider a le résoudre:)

je comprends au moins pourquoi c’était si difficile de me controler^^ »

je me suis mise aux carottes qui parait il son bonnes pour la peau, je bois plus, et j’essaye de me controler, mais le combat ne fait que commencer!!!

(je pars battante^^)

18. Etienne - 13 novembre 2009

Il est clair que mon problème est relié à une mauvaise gestion du stress et de l’anxiété. Par ailleurs, la lecture de votre site et des commentaires me fait prendre conscience que ma situation quand aux plaies et au grattage compulsif du visage est pire pendant certaines périodes de ma vie. Par exemple, avant d’avoir des enfants, une de mes passions était de jouer de la guitare. Quand j’ai arrêté d’en jouer ma peau est devenue moins belle à cause de mes triturages. Par après, je me suis discipliner à faire plus de sports et pendant près de 2 ans je faisais du jogging 2-3 fois par semaine. Encore une fois, l’état de ma peau s’est amélioré pendant cette période.

Ma conclusion: il faut trouver des façons de s’occuper de soi malgré le train train quotidien sinon notre psychique s’en charge à notre place et pas toujours de la meilleure facon.

19. Marie2 - 14 novembre 2009

oui je pense que tu as tout a fait raison!!!
d’ailleurs je crois que je vais me remettre au piano, ça occupera mes mains pour quelque chose d’interessant et de distrayant :p

20. Yz - 21 novembre 2009

Salut à tous!

Seigneur, j’ai les larmes aux yeux!!! Ce n’est pas la première fois que je vogue sur internet pour trouver du réconfort dans des témoignages, j’étais déjà allée sur doctissimo et ça m’avait déjà fait du bien, à « l’époque » (il y a quelques mois…) de voir qu’on est pas seul…Mais là, c’est la première fois que je tombe sur un site enfin dédié à ce problème! Enfin reconnu et pas que des suppositions!! Je me suis lue dans tous vos témoignages, c’est vraiment un truc de dingue!!!

Moi, j’ai commencé à toucher ma peau, à examiner, quand je devais avoir 11-12 ans. J’avais juste trouvé ça ce soir, sur un autre site :

 » A quel âge apparaît en général le TOC ?

En moyenne vers l’âge de 12 ans, mais il faut savoir que les premières formes s’observent dès 5-6 ans et que les deux tiers des personnes qui vont souffrir de TOC ont débuté le trouble avant 25 ans. Comme la plupart des troubles mentaux, c’est une maladie du sujet jeune. »

Et d’après ce que je lis, on est tou(te)s dans ce cas, ou presque…Au fond, on s’en fout, mais c’est juste une piste de plus pour dire que c’est un vrai problème (j’aime pas trop le mot « maladie »…) spécifique et j’insiste, réel, légitime, qu’on ne s’ invente pas et qui est loin d’être superficiel !

Je voguais sur le net, parce qu’il y a deux jours, j’ai annoncé à certains proches que je ne me toucherait plus la peau jusqu’à un évènement qui aura lieu dans un mois…J’ai tenu toute cette journée là! Puis hier, 2 gros bouton, mais je m’y suis limitée, en réussissant à ne pas passer dans la phase si PARFAITEMENT décrite au début de cette page, l’inspection mécanique du reste de la peu, qui fait passer l’heure et la conscience dans une autre dimension, jusqu’au réveil brutal du « Oh me%$@!! J’ai recommencé!!!!! ». Juste ces deux là, donc!! Mais ils étaient légitime, pas vrai, ils faisaient mal et tout!!Je me soigne, désinfecte, j’y mets du produit, puis dodo!!Puis aujourd’hui, petite victoire, je sens que tout le reste de ma peau est en phase de cicatrisation et je vais m’y tenir!! Ouais, cette fois ci, pendant un mois, ma peau va pouvoir revivre!!!… … …Je vais travailler à des trucs, bosser pour les cours (25ans, étudiante). J’ai bien travaillé, je vais me regarder un ptit film tiens! Et mon miroir qui traine par là, ben allez, JUSTE POUR VOIR, JE SUIS FORTE MAINTENANT, j’inspecte un de mes vilains boutons…Que vois je, je peux en faire sortir quelque choses…? Je sais que j’ai mes produits désinfectants pas loin, alors je tente…Oh et puis un de plus qu’il semble légitime d’aider à purifier, qui prendrait trop de temps tout seul à partir et puis de toute façon, après, je vais me relaver la peau et NO PROB… …Et puis je me perds…Je suis entrée dans la phase mécanique, sans même m’en apercevoir… … … …2 jours, j’ai même pas tenu 2 pu*°^$ de jours!!! Je me fais des masques de dépit…Et je vogue sur le net, à la recherche d’une nouvelle stimulation, de phrases pas encore lues, d’astuces peut être?

Et je tombe sur ce site, que je mets en favori avant de commencer à lire…Et à pleurer d’émotion et de « reconnaissance d’être reconnue et de me reconnaitre à chaque ligne »!!!!!!!!!!!!!

Merci!!!!

Je vais vraiment repartir, on va réussir à démonter ce processus, même si y a du boulot, même si on va chuter encore et recommencer! L’important, c’est vraiment de se relancer à chaque fois, de persévérer! ( je m’encourage d’abord moi même là, en fait! ^ ^)…Et ne culpabilisons pas, si c’était facile, si ce n’était qu’une question de volonté, on n’en serait pas l! (les répliques du type « ben t’as qu’à arrêter!! », on connait, pas vrai?…). Et n’ayons plus honte non plus (je suis infiniment admirative devant la personne lue plus haut qui ne recouvre pas ses cicatrices!!!!!J’aimerais en faire autant et ne plus avoir honte: j’ai des cicatrices, je les assume et un jour, on verra la différence, sans que je n’ai rien eu à masquer!!! Waaaw!!!Je met du fond de teint depuis que j’ai vu le regard et l’incompréhension des autres et que je n’ai pas su quoi y répondre (15ans: « hey, on se demandait qu’est ce que t’as tout le temps sur le visage? On dirait des griffes!? » et moi: « euh…wai c’est mon chat qui me griffe tout le temps »… … …encore un grand moment de solitude, qui peut gober ça? Depuis, j’ai perdu toute crédibilité à leurs yeux…Et aux miens?)

Soit!! C’est long, je sais, je m’en excuse, mais là c’est très fort en moi, ça doit sortir et qui sait si ça parlera à quelqu’un…

Je vais m’arrêter là, continuer à lire ce site, le relire et je vous remercie encore tous!!!!Par vos difficultés et votre courage à y faire face, à remporter des victoires ou à échouer mais recommencer, vous encouragez ceux qui baignent encore en plein dedans!!!!( d’ailleurs please, d’autres victoires, d’autres « astuces » sont les bien venues!!!!)

Pfiouuuu, je souffle, je me sens déjà un peu plus légère et prête à gagner demain!!!!!!

21. marie - 15 janvier 2010

salut =)
ouf, quel reconfort de vous lire, sortir de sa solitude face a ça. moi jai commencé en 4eme..et la je suis en bac +2…aie, 7 ans… ça fait si longtemps donc. C’est horrible effectivement: les medecins ne mont jamais vraiment aidé, et ma maman a juste reussi a me repeter ce que je pense « arrete de te massacrer »..
ampoule devissée devant le miroir principale, mais il y a le plus petit qui saccroche si facillement a la lumiere ailleurs, c’est la guerre avec lui je l’envoie derriere des caisses dans mon appart pour ne plus pouvoir l’attraper..bref c’est vraiment affreu, pareil je rase les murs, baisse la tete, me planque dans ma capuche, ou dans mes cheveu. Au debut c’était le visage, puis le haut de dos, la poitrine puis le bas du dos, les fesses.
bref, merci pour ce site, je vais assayer de m’y mettre serieusement en essayant ces astuces. du courage a vous tous! et des grimaces debiles devant la glace plutot que de se faire du mal!

22. Volver - 17 janvier 2010

Un message douloureux, capricieux.

De savoir qu’à un moment triste, sans pareil j’ai besoin de m’échapper: Encore une rupture. Avec un grand « A », avec mon Amoureux… Avec moi. Et cette frontière, cette abîme sur mon visage, cette démarcation qui te sépare de ta journée, belle et ronde -c’est qu’ici c’est l’hiver- et il fait beau.
Parler n’aura pas suffit, trop peu que de me réfugier chez mes parents -ou chez des amis-. Je n’en peux plus. Je cherche un psy désormais parce que même si je me confie à ma soeur, il est vrai que chez ma soeur ce n’est pas ouvert 24h. Au lieu de, je suis allé trop loin. Je ne pense plus revivre tout ça, encore et encore. Écrire me boulverse, parler m’époumone et que dire si j’avais à expliquer.

Jamais je n’aurais cru revenir sur ce site, Volver…revenir, après des mois de surprise, de bien porté, d’espoir, de fatigue puis d’amour emporté, envolé pour de bon.

Je ne m’aime plus, et à quoi bon?

23. Marie - 31 janvier 2010

un message d’espoir pour vous tous!!!
on peut s’en sortir 😮
si si je vous assure!!!!
je n’y croyais pas moi même, je me pensais condamnée a vie, en fait non!!!
je suis guérie!!! complétement, et je me jure de ne jamais recommencer, c’est trop agréable de se sentir bien!!!

24. fustec - 6 mars 2010

Salut !
Quelle maladie! C’est vraiment terrible de se sentir aussi démuni face a une pulsion si primaire: je crois en la guérison mais les habitudes sont là;tellement proches si sournoises que l’ on bascule trés vite. Personnellement je suis arrivée à ENORME ras le bol mais paradoxalement mes trous que je me fait sont de plus en plus profond et dévastateur..
J’ai trente et un ans bientôt et mon couple souffre de ce TOC et c’est devenu une grande source de conflit et c’est trés humiliant lorsque l’autre ne comprend pas notre détresse car c’est sans aucun doute une manière de montrer qu’à l’intérieur çà va pas et qu’à notre façon on cherche à enlever ce mal en le cherchant quelque part avec nos doigts sans relache.Mais ce n’est pas la bonne méthode ;ce n’est qu’un échapatoir…
Je vous souhaite à tous beaucoup de courage et essayons d’accepter que le chemin sera long et qu’il y aura des moments plus dur que d’autre,faut surtout pas transformer cette souffrance contr de la haine contre soi.OK,d’accord??
Allez essayons!!! Gros bisous Marie-France

Anonyme - 23 décembre 2013

Wow c’est la première fois où je me sens moins isolé avec cette maladie. Aussi que j’ose écrire ou partager les dessous de la maladie et sentir que d’autres personnes peuvent comprendre aussi ce que d’avoir la pulsion. Pour les gens non atteint c’est complètement inpensable et incompréhensible. Vous être fou. Malade mental. C’est de ce qui a de honteux à avouer. Alors on cache avec beaucoup de fond de teint blocant ainsi encore plus les pores et retarde le processus de guérison. Si non, on peut vraiment se faire poser des questions sur ce qui est arrivé sur notre visage. Ce n’est pas vraiment le sujet à aborder au travail par exemple, cela peut jouer sur notre crédibilité et pour se faire étiqueter comme étant une personne avec des troubles mentaux. Et bien oui c’est une trouble mentaux assez morbide je pense moi même, seulement comme vous on souffre car c’est au déla de notre propre logique ou la source du problème se réfugie. Nous ne comprenons mal aussi ce cercle vicieux dévastateur de peau, qui nous procure que des ressentiments envers nous même. Nous constatons que les conséquences sont laides à voir. Nous sommes plus laide que belle après, ça affecte notde confiance, et de plus en plus de traces y restent. Ils ne partent plus aussi bien quand cela fait au délà de 10 année qu’on lui fait mal. Pour moi, la maladie à atteint le summum. C’est devenu majeur au point de commencer à m’inquiété beaucoup. Je m’aime, je me trouve si belle avec une belle peau, mais très endomagée maintenant, et certaines plaies ont laissées des cicatrices. Mais alors POURQUOI?
Une trance / une pulsion que nous pouvons contrôler. Mais ok je ne peux toujours pas comprendre pourquoi on en redemande toujours et toujours. Un désastre à tout coup! Notre corps aime ça et en redemande? Pourquoi c’est aussi comme une forme de soulagement? C’est morbide. Manifestation de quelque chose en nous? Je suis désenparé. Pour ma part c’est un moyen de libérer mes pensées au sujet des choses c’est aussi un moyen de libérer de
Ça y est tu n’es est pourquoi notre corps décide de cette pulsion quand â tous les coups c’est dévastant et triste de constater les blessures, de plus de marques, des conséq

25. Ondeline - 2 avril 2010

QUESTION (aidez moi!)
Une grave question à l’auteur de ce site ainsi qu’à tous ceux qui y participent : vous parlez de guérison, mais de quelle façon ? Par un travail sur soi et l’arrêt du triturage seul, ou aidé par des médicaments contre l’acné ? En gros, la volonté peut-elle tout ? Ce site formidable et précis m’a aidée à poser clairement le problème et je suis déterminée mais je m’interroge sur la méthode : j’hésite actuellement entre commencer un traitement antibiotiques + Differine + pilule OU aller voir un psy OU les deux… Si vous pouviez m’aider…
En tous cas, un très gros merci

26. Anonyme - 8 avril 2010

J’ai réussi a guérir après 5 ans de grattage, en me débarrassant de mon acné d’abord, grâce à mes grossesses et oui c’est bizarre les grossesses m’ont fait passé l’acné. ensuite je vit avec un homme adorable et ensuite j’évite de me regarder de trop près dans le miroir pour ne pas voir les imperfections. Mes deux filles de 2 ans et 5 mois m’ont permis aussi de guérir car elles ont besoin d’une maman équilibrée. Je vais également une demie heure de gym par jour chez moi pour déstresser car je suis une grande stressée.

27. Ondeline - 9 avril 2010

Merci beaucoup pour ton témoignage et tes conseils.
Si d’autres de même peuvent donner leur méthode de guérison, merci !

28. Yz - 9 avril 2010

Bonjour à toutes et à tous!!

Oui, je vais aussi apporter un témoignage d’encouragement: j’en ai fini avec cette pulsion autodestructrice!
Je ne dis pas que ça ne m’arrive plus jamais de vérifier et de percer un bouton, mais l’obsession a disparue!!

Comment j’ai fait? Eh bien j’ai attaqué sur tous les fronts! A partir du moment où j’ai trouvé ce site (déjà avant, mais c’est à cette période qu’une nouvelle décision s’est enclenchée), j’ai pris la détermination d’en finir avec ça! Je suis allée voir un psy, d’abord. Ça m’a permis de mettre en mot ce que je faisais. Il m’a donné un « devoir » à faire: trouver 10 raisons pour exprimer « qu’est ce que ça m’apporte de triturer ma peau ». Faites le, cherchez en vous ces 10 raisons, pour vous, de ce que vous procure cet assouvissement de pulsion. Pour moi, par exemple, il y avait le fait que ça donne le sentiment de m’occuper de moi; le sentiment de me purifier; ça me donne une raison de me prouver que je ne suis pas jolie; etc.
Le fait de mettre en mot chacune de ces raisons peut déjà aider à trouver un remède à chacune de ces raisons indépendamment. Il faut accepter que cette pulsion fait partie de nous et arrêter de nous écraser pour ça! On s’accepte et on prend conscience qu’on ne vaut pas moins que les personnes qui se rongent les ongles ou qui ont d’autres tocs « invisibles »! Et on prend conscience de nos mécanismes pour y remédier un par un, en se respectant et surtout pas en se dénigrant, sinon, c’est bien pire! Le psy m’a donné une image, qui m’aide pas mal: c’est comme si l’agriculteur, qui entretient son champ, voulait tirer sur ses pousses pour qu’elles sortent plus vite ou qu’il voulait aplanir de manière obsessionnelle toutes les mottes de terre qui dépassent! Il faut qu’il soit PATIENT pour que la nature fasse son travail et qu’il soit TOLÉRANT envers les « remous » de son sol et il respecte sa terre comme elle est…

Ensuite, je me suis offert une séance chez l’esthéticienne, après une crise catastrophique. Et je lui demande si je peux envisager un peeling et voilà qu’elle me dit de ne pas le faire! Je la remercie d’ailleurs pour son professionnalisme, parce qu’elle n’a pas essayé de me vendre son truc, elle a pensé à ce qui était le mieux pour moi. Elle m’a plutôt conseillé de faire des gommages et m’a « prescrit » un kit de micro-dermabrasion, qui est un gommage plus fort. L’idée, c’est qu’il faut être patient pour voir des résultats et que quand on commence, on ne veut pas gâcher ce qui pourrait être notre future nouvelle peau! Et en plus, après avoir payé des soins chez l’esthéticienne et ce soin là, on se retient déjà plus.

A côté de ça, j’ai fait une cure de gélules de radis noir + de décoction à base de bardane et de feuilles de pissenlit! Super détoxifiant! Et j’ai acheté des huiles essentielles de tea tree à mettre dans sa crème de jour et dans des masques d’argile. J’ai aussi pensé à un fond de teint, pour me sentir mieux tant que les marques étaient là, mais j’ai souvent tenté d’assumer ma peau et mon visage tels quels, ce qui es parfois libérateur: apprendre à s’aimer tel qu’on est à se respecter et à prendre conscience que notre valeur n’est pas = à notre apparence!

Et voilà, le tout a été super efficace: le psy et l’esthéticienne m’ont permis d’apprendre la patience et l’envie de ne pas tout gâcher, de montrer mes bons résultats au lieu de me présenter devant eux sans amélioration (avec de nouvelles cartes en main, tout était justement entre mes mains!), la cure et la microdermabrasion (que je continue) m’ont permis de prendre soin de moi d’une nouvelle manière et la microdermabrasion m’a aussi appris la patience: ça donne de super résultats et on ne veut pas tout gâcher! Aussi parce que je ne veux plus être déçue par moi même comme après une grosse crise! Plus jamais!

Alors, comme je le disais au début, ce n’est pas que je ne perce plus jamais un bouton ou un point noir, mais je retarde l’échéance le plus possible! Je pense à la nécessité de laisser arriver à maturation, je pense à la nature des choses et je le traite avec ce qu’il faut. Et chaque fois que je n’ai pas craqué triturer, je suis super fière de moi! Chaque fois, aussi, que je me rends compte que je suis trop près de mon miroir, je recule direct d’un pas et je regarde mon visage dans son ensemble au lieu de me focaliser sur l’imperfection. Et elle finit par disparaitre d’elle même, il n’y a plus rien à percer et c’est une victoire pour ma peau! Aujourd’hui, avec tout ça, je n’ai plus de boutons qui sortent tous en même temps sur tout mon visage! C’EST FINI!!!! Un bouton occasionnel, quelques points noirs et des cicatrices, ce qui signifie une bonne crème de jour (soin adapté), un soin local, des masques à l’argile, ma microdermabrasion 2 fois/sem (ce qui me permet à chaque fois de relancer ma patience, vu la régularité. Je me dis « non, attends, tu vas lisser tout ça dans X jours) et parfois, des soins chez l’esthéticienne, quand j’ai trop d’imperfections (ce qui me permet le même processus qu’avec la dermabrasion!).

Alors voilà, c’est ma démarche, mais vous avez toutes la possibilité de trouver ce qui sera la vôtre: trouvez vos propres mécanismes et trouvez y d’autres réponses, individuellement! Retrouvez la fierté de vous même, dans ce domaine précis qui vous fait vous dénigrer! Et arrêtez de vous dénigrer, encore une fois, parce que c’est ce qui vous laisse abandonner d’avance et céder à des crises, comme pour vous prouver que vous avez raison de ne pas croire en vous! Croyez en vous!!!! Bon c’était très long, sorry, mais j’y ai mis un max de détails! En tout cas, YES, WE CAN! 😉

29. B. - 10 avril 2010

Vraiment bien ce site… Et encourageant.

Chez moi, ça a commencé au mois de septembre dernier. Mon ami est parti à l’étranger, je me suis donc retrouvé seule et d’autres soucis se sont ajoutés à cela. J’ai du coup eu une bonne poussée de stress et de… boutons (je n’en avais pas beaucoup dans le passé). Et j’ai commencé à « tripoter », « triturer », « vider », « massacrer » ma peau. Alors que parfois je n’avais qu’un bouton sur le menton, j’inspectais ma peau à 2CM de la glace et essayais d’éradiquer la moindre imperfection (qui n’était même pas visible…).

J’ai compris il y a deux mois environ que je n’avais pas vraiment d’acné, mais que je provoquais moi même cette vilaine peau.
Depuis, j’essaie de me guérir… J’ai tout d’abord commencé à en parler à mon ami, lui raconter mon mal être etc. J’ai également essayé de savoir quand la « crise de triturage » commençait et pourquoi. Puis il y a une semaine, alors que mes efforts commençaient à payer, j’ai passé une heure devant la glace à me défigurer, car oui, c’est de cela qu’il s’agit, se défigurer. Et je me suis jurée que plus jamais, plus jamais je ne ferai cela. Depuis, je me suis calmé, mais je continue à gratter quelques boutons. Cependant, ayant bien vu que je pouvais me contrôler, j’ai décidé aujourd’hui que je ne toucherai plus à ma peau. En plus mon ami rentre dans deux semaines, raison de plus pour faire attention à moi et laisser ma peau tranquille.

J’essaie de m’aider en tenant une sorte de petit journal. J’ai également acheté des crèmes pour le visage et pour le corps afin de me chouchouter, de réapprendre à aimer mon corps, mon image.

Bref, je sais qu’il est possible de s’en sortir.

30. odray - 9 juillet 2010

C’est mon anniversaire, j’ai 22ans aujourd’hui.
Et ce soir j’ai l’envie ou peut être plutot enfin le courage de ne plus être passive, de ne plus subire cette manie, de ne plus seulement lire les témoignages. Ca fait trop longtemps que je regarde ma vie de l’extérieur que je la laisse filer en l »analysant, en regardant mes réactions mais sans jamais pouvoir la prendre en mains.
Alors voila, c’est sans doute un petit pas mais j’écris, je me confie, et j’ai l’espoir que ce petit pas m’amenera loin devant.
Ce que vous écrivez me touche vraiment. Je sais que chacune d’entre nous peut y arriver. J’ai confiance en nous.
Le seul petit conseil que j’ai à donner pour l’instant c’est qu’il faut être consciente de chaque moment. Ici et maintenant, qu’est ce que je fais, pourquoi je le fais. Que ce soit pour notre manie ou pour toutes les autres difficultés qu’elle engendre. Prenez soin de votre peau mais aussi de vos émotions trouvez des moyens d’y répondre autres que d’aller devant ce satané miroir. Faites vous plaisir!
Moi j’ai commencé maintenant en écrivant ce petit message et ça fait déjà beaucoup de bien!
Merci pour ce site! Je me sens vraiment moins seule…

31. L - 9 juillet 2010

j’ai commencé à avoir de l’acné vers 13-14 ans. j’aurais 25 ans le 27, 10 ans d’acné c’est horrible, je me console en me disant que mon dermato a dis que ça devrais s’arrêter a cet age là.
avant mon acné je me rongeai les ongles et c’est naturellement venu à me gratter le visage . Et ce sentiment d’être moche avec des boutons est horrible surtout au collège et lycée où l’apparence fait pratiquement tout. On me charriait à causse de ça, je perçais tout en espérant que rien ne se vois.
Le grattage et devenu une obsession, impossible de m’arrêter quand j’étais devant un miroir en plus les dermato me faisaient culpabiliser. Jusqu’à ce dermato où je suis aller l’hiver dernier pour un peeling, il m’a dit que je soufrait d’acné excoriée que j’avais un petite acné qui ce réglerait avec le temps mais que j’empirais les dégats.
Ils m’a donné une crème qui a restreint l’acné a une semaine avant les règles et a de petit bouton, du coup je me gratte beaucoup moins bien que ne peut m’empêcher de percer les blanc.
En lisant vos témoignage je me rend compte que je suis pas la seule et que j’ai peut être traumatisé que je suis pas un cas désespérer et
que je vais m’en sortir.

32. Camille - 13 octobre 2010

Bonjour,
Ce site décrit à la perfection ce que je vis depuis bientôt 2 ans. J’ai 18 ans, et mon « acnée excoriée » a commencé a mes 16 ans, étonnemment pile lorsque j’ai rencontré mon chéri avec qui je suis donc depuis cette époque… Peut-être est-ce alors lié ? A une peur de déplaire, une envie d’être sans cesse « la plus jolie possible », à un trop plein de stress, vouloir m’extraire toute imperfection de la peau, pour au final au contraire me retrouver pleine de vilaines croutes marrons partour sur le visage 😦 … Après chaque crise je me dis « Bon Camille, t’as bien vu ta tête, c’est absolument horrible, alors cette fois c’est la dernière ». Il y a ensuite la guérison, quelques jours de pur bonheur durant lesquels je vénère ma peau d’être aussi belle (c’est à dire sans vilaine croute!) puis hop, quelques jours plus tard « oh tiens allez juste ce p’tit bouton là… Oh allez juste celui ci puis j’arrete… Allez non je sais, je fais une bon carnage comme ca je serais soulagée, puis j’arrete! » indéfiniment.. J’espère un jour pouvoir arreter. Merci en tout cas pour la création de ce site, ca fait du bien de savoir que l’on est pas seule.

33. caroline Michaud - 20 octobre 2010

Bonjour à tous,

Je souffre du TOC « skin picking» ou « dermatillomanie» depuis plus de 10 ans… Petite, j’arrachais mes gales ou croutes sur mes oreilles (infection boucle d’oreilles), vers 16 ans, je m’épilais les jambes durant 4 heures à la pince jusqu’à temps que le sang coule… Depuis l’âge de 20 ans, je me perce tout ce qui peut se percer, surtout le visage, évidemment… Boutons, points noir, points blancs, kyste, boule de chair, poils incarnés… etc… avec les doigts, avec une aiguille, avec quoi que ce soit d’autre si je ne trouve pas d’aiguille… Oui, je souffre, oui j’ai mes moments de découragement grave, oui, parfois même souvent j’annule mes RV, je reste dans l’obscurité ( honte ), et oui, mes plaies et boutons refont surface, car je les touchent…

Bon, ayant appris le nom de mon trouble, je suis allée voir une psychologue cognitivo-comportementale. Durant 1 an, nous avons travaillés ensemble…
Assez bisarre de comprendre que la psy prend soin de toi, qu’elle est là juste pour toi… Nous avons regardé mes antécédents familiaux… Beaucoup d’anxiété, dépression, dépendance drogue, alcool etc… Ok, ça part bien!!! lol Ensuite, elle m’a demandé de décrire mon enfance, mes parents, l’ambiance dans la maison, la relation entre les membres de la famille… Pas facile comme famille. Laissée à moi même, maman trompée, préoccupée par son mariage, elle nous a fait comprendre ma soeur et moi que nous étions un peu de trop.. Négligence… = solitude = manque de stimulation intellectuelle/physique… Nous ne parlions pas, donc n’avions pas les outils pour s’exprimer afin de faire valoir nos opinions… Bref, tout ça pour vous dire que lorsque je me retrouve seule, sans but, sans plan, ne sachant pas quoi faire exactement dans la prochaine minute qui vient, M. TOC arrive..

Il arrive pour diminuer mon anxiété de solitude… La même qu’il y a 20 ans… Nous appelons ça les schémas… Vous devez, si vous êtes dans le même cas que moi, trouver vos schémas d’enfance… Un psy les trouveras avec un test assez commun qui couvre tous les types de schémas… Jeffrey Young. Après avoir ciblé mon schéma ( carence affective …. oui!!!), nous avons pu commencer la thérapie pour de bon. Nous avons reconstruit mes pensées. Le but est de trouver d’autres phrases (pensées que je me dit dans ma tête), qui vont tout à fait à l’encontre de mes pensées destructrices… Mon travail était de lire le plus souvent possible ces phrases pour reconstruire mes pensées… Car si j’ai la conviction qu’il est important de percer, d’enlever toute trace, toute imperfection, toute bosse apparentes ou pas sur ma peau, je peux également avoir la conviction qu’il est important de laisser ma peau faire son travail par elle-même. Qu’il y a une différence entre un vrai médecin et moi, qu’aucune publicité a mentionné qu’il fallait se taillader le visage, que ma peau réagit contre les attaques, les bactéries, qu’elle se protège en formant des kystes, et que ces kystes se résorberont d’eux-même. Que ma peau est un organe comme un autre. Mes cheveux poussent seules! Je n’ai pas besoin de les tirer pour les faire pousser. Mes poumons se contractent seuls… Je n’ai pas besoin de les aider.. Alors, ma peau fait son cycle seules… Elle n’a besoin ni de crème, ni de peeling, ni de gommage, ni de rien, car je serai tenter d’en faire plus et de voir réapparaitre M’ TOC.

Après avoir scruté chacun de mes comportements : pincer, tourner le poil pour en dégager l’infection, toucher à l’aveuglette, m’approcher du miroir, etc, nous avons trouver une phrase qui allait à l’encontre de tous mes comportements… Et bon dieu que j’en avait…! Ça fonctionne, mais si nous ne faisons pas la lecture, et bien nos pensées vont à la vitesse de la lumière et s’en suit le comportement.

Le but de ma thérapie est de décortiquer tout ça, et de vivre Ici et maintenant… Étirer le temps, se questionner sur son état physique et mental. Comment je me sens ici et maintenant. Quelle est ma pensée ici et maintenant. Suis-je anxieuse ? Si oui, pourquoi? Qu’est-ce qui c’est passé au boulot ? avec une amie? etc… Et la réponse nous vient assez vite…

Soit la fatigue, la solitude, le vide ( pas savoir quoi faire), la tristesse, la colère (chicane avec quelqu’un) etc… Du moment ou j’identifie mes émotions reliées à mes pensées, tout devient plus clair… Je peux étirer le temps, ne pas me rendre à la salle de bain pour diminuer mon anxiété et ne pas faire confiance à M’ TOC, car il a toujours tors…

Il est important de prévenir même si vous vous sentez bien… parfois, j’étais super heureuse, pleine de vie et rentrée à la maison, comme un coup sur la tête, M. TOC venait sonner à la porte et moi, comme une tarte, je répondais avec le grand sourire sans me douter que c’était lui! pffffff ah la la lui!

En date d’aujourd’hui je ne suis pas guérie. Je vais recommencer bientôt la même thérapie… 1 an ne m’a pas suffi.. J’ai une tête dure faut croire! Mes pensées sont belles et biens ancrées dans ma têtes et j’y croient… Nous trouveront d’autres pensées qui auront le dessus sur tant d’années!!! Ah oui, les lectures devaient se faire surtout lorsque je me sentais bien… Pas de stress. L’information rentre mieux, plus réceptive et moins sur la défensive… j’avais la mauvaise manie de lire mes feuilles juste après les crises… (béquille, sentiment de déculpabilisation, rituel…) pas bon! lire heureux, lire lorsqu’on décide par nous-même et non dans un état de détresse et de honte après les crises.

Ah oui, vérifier vos besoins fondamentaux…

Pyramide de Maslow… Si un des éléments n’est pas comblé, il se peut que votre toc perdure!!! Entk, dans mon cas, c’était ça!!!

Ma psy m’a juré que le TOC a TOUJOURS TORS… TOUJOURS… Ce sont nos pensées, qui nous font basculer l’autre côté. Nos pensées qui nous habitent depuis tellement longtemps… Le problème vient de nous… Personne nous obliges à nous faire du mal… tout ça vient de nos pensées… on doit y avoir accès… J’ai eu beaucoup de difficulté à les trouver, les nommer et les écrire… Étant donné que nous ne parions pas vraiment à la maison, mon discours intérieur est quasi inexistant. Alors, au début, ma psy a fonctionné assez souvent avec la visualisation… C’est à dire se mettre volontairement dans un état quelconque. Dans mon cas c’était retourner chez moi, 15 ans en arrière et décrire mes émotions, mon état d’esprit, je fais quoi, ou je me trouve. etc… et bien ça marche, car j’ai fait une crise d’anxiété… Mon visage était rouge tomate et mon coeur battait à toute vitesse! Par la suite j’ai réussi à sortir les mots de ma bouche, avec son aide évidemment…

Je nous souhaite tous et toutes de trouver LA ou LE bon psy qui ira droit au but… fini la fuite, fini les masques, fini les pensées du M’ TOC… Il a toujours TORS… N’OUBLIEZ JAMAIS….

Prenez soins de vous… courage et si ça prend plusieurs rechutes et bien ça prends plusieurs rechutes… tant pis… L’important est de ne pas baisser les bras… Elle m’a dit qu’après plusieurs tentatives un fumeur réussit à arrêter… Après chaque rechute, l’amélioration est de plus en plus grande. Et bien c’est le même principe pour ma thérapie… Il faut partir avec l’idée que si nous rechutons pour une troisième fois ( la je parle de thérapie d’un an environ), si nous rechutons après chaque grande thérapie, et bien ça vaut la peine d’en reprendre une, car la victoire est de plus en plus proche et réalisable. Nous avons les outils en mains et une compréhension du problème vraiment plus claire qu’au début de la première thérapie!

voila, bonne chance et COURAGE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

CARO

34. caroline Michaud - 20 octobre 2010

Pardon, j’écris vraiment trop, mais j’ai oublié un détail… Mon problème est émotionnel… Il ne vient pas de mon visage, alors je dois oublier l’inquiétude par rapport au visage, car la vraie blessure est la carence affective… Le TOC est seulement une façon que j’ai trouvé ( influence parentale, ma maman et grand-maman et soeur faisaient la même chose ) de temps en temps… sauf que moi, j’ai adopté ce comportement à outrance, voila, je disais une façon que j’ai trouvé pour évacuer mon anxiété… Du sport, de la musique, du yoga avec une thérapie… Essentiel. si non, après le yoga, ça recommencera, après le sport aussi… Parfois, mon toc change… Il devient un tic (désordre d’habitude). Comme l’onychophagie (ronger les ongles) et parfois il devient un trouble obsessionnel compulsif… Pas capable de faire quoi que ce soit sans penser à mon visage et aller devant le miroir… Alors, c’est complexe… Je devais démystifier le tout en thérapie… Si c’est un toc ou un tic… tout dépend de mes actions.. Si je suis concentrée devant l’ordi, nerveuse car je dois terminer un travail dans un court délai, et bien c’est un tic. Si je reviens de travailler, en colère, anxieuse, et bien c’est un toc!

Bon assez à vous maintenant! Bonne chance et si vous baissez les bras, promettez vous de les remonter quand vous serai prêts…

Caro

35. YSA - 5 décembre 2010

Cela fait bien 25 ans que je me triture le visage depuis l’âge de 1’adolescence je pense, et je continue, j’essaie de le faire en ayant les doigts propres cela me déculpabilise un peu. Je ne pensais pas que cela pouvait être une maladie mais un tic. J’ai un miroir grossissant pour mettre mes lentilles alors l’adrénaline quand je vois tous ces petits points noirs à faire sortir…
Je pense que je ne m’aime pas et c’est la raison pour laquelle je pratique de l’auto-destruction. De plus ma mère ne m’a jamais dit que j’étais jolie, quand enfant, nous croisions des personnes qui lui disait que sa fille était mignonne, elle changeait de conversation. Un autre tic que j’aie, c’est de me tripoter les cheveux ou de les sentir. Elle m’a balancé que c’était de l’immaturité aujourd’hui. Cela fait mal très très mal elle continue à me détruire à petit feu. Oui, je suis restée une femme enfant mais je me suis toujours débrouillée seule. Je pense que sentir ses cheveux c’est pour moi plus un problème de recherche affective, et sûrement s’occuper les doigts.
Pour les boutons j’ai un petit truc que je m’efforce de faire de temps en temps, j’hydrate mes mains et j’enfile une paire de gants. Et au moment de me retrouver devant le miroir je me dis, prend une respiration et dis-toi pourquoi tu vas encore te massacrer, qu’est-ce qui vient de se passer dans ta tête pour que tu es envie de le faire. Mais c’est vrai il y a l’adrénaline avant et après je me déçois d’avoir encore craquer. Alors je mets une crème cicatrisante sur le visage mais le mal est fait. C’est le coeur qu’il faudrait cicatriser. Et faire une psycho je n’y crois pas trop cela allège surtout le porte-monnaie.
Bon courage à toutes

36. caroline Michaud - 2 janvier 2011

Salut Ysa, Hummmmm Ça me fait tout bisarre de te lire, car on a vraisemblablement une difficulté commune. Tu sais, pour ma part, j’ai réellement été diagnostiquée au centre de recherche Fernand-Seguin ( recherche sur les tics et les tocs) de l’Hopital Louis-H. Et, j’ai suivi 1 an de thérapie (cognitivo-comportementale) qui oui, m’a coûté très cher avec une psychologue spécialisée dans ce genre de comportement. ( tics et tocs, anxiétés etc…). Ce que ma psychologue m’a dit, c’est qu’on doit avoir une volonté du tonnerre pour guérir et c’est vraiment possible. Elle nous dirige dans notre analyse de pensées, de comportement et nous aide à construire une histoire alternative à la notre. Une histoire qui va à l’encontre de nos motivation à continuer de nous auto détruire. Et… comme un fumeur, ça peut prendre plusieurs essaies pour en finir. Mais, la bonne nouvelle est qu’à chaque essaie, la thérapie va de plus en plus loin sans rechute. Alors ça n vaut vraiment la peine. Il est important de persévérer et la compréhension se fera de plus en plus, donc le comportement changera petit à petit. Si pour moi, 10 ans s’est écoulé entre ma première vraie crise à aujourd’hui, je peux t’assurer que ma seule volonté et détermination du matin, ne sont pas suffisante pour arrêter une fois pour toute… Un petit stress, une angoisse avec une situation, une chicane, un ennuie, une peine sont suffisante pour me replonger en une fraction de seconde dans le toc et évidemment, je n’ai rien vu venir! C’est un trouble pathologique. Un trouble obsessionnel compulsif ou un tic, tout dépend de mon état psychologique. Devant un film ça se rapproche plus d’un tic. Devant le miroir, pas capable de faire autre chose de ma journée, et bien c’est assurément un TOC de mar…. lol Alors, comme une maladie physique, nous avons tous besoin de prendre soin de nous. Docteur, advil, antibiotique, repos etc… Et bien rien ne change en rien pour la santé mentale! Thérapie, antidépresseur selon les psys et les patients ( je n’en prend pas… mais j’y pense ) accompagné d’une thérapie obligatoire! Alors, pour ma part, je recommencerai bientôt. J’ai fait une pause d’un an. Et maintenant, il est temps pour moi d’y remédier, car je rechute pour vrai.

Il y a des gens qui s’en sortent. Nous ne perdons rien pour essayer, si non beaucoup d’argent. Entre hypothéquer une vie, une peau, une santé mentale, une personnalité affectée, une double vie, une vie sociale affectée et faire l’effort de s’en sortir avec des outils tangibles, vivre moins d’argent mais plus heureuse, et bien le choix est facile… Mais, il faut être prêt. Toucher le fond du baril pour vouloir commencer. Ne plus pouvoir supporter ce toc une minute de plus pour prendre le téléphone et appeler un psychologue cognitivo/comportementale.

Écoute, quoi te dire… Courage, bonne chance pour chaque minute de ta vie, car je sais que le toc peut teinter chaque minute de la vie… C’est souffrant, c’est épouvantable. Mais, il y a des gens qui connaissent exactement ton problème! Appelle au centre de Recherche Fernand-Séguin à Montréal. Ce sera un début!!!

Bonne chance!

Caro

37. Lilyofthevalley - 7 janvier 2011
38. melanie - 18 février 2011

Coucou à toutes !
Le grattage compulsif a géré ma vie durant 2 ans et je m’efforce depuis un an de ne plus trop en tenir compte, de ne plus y penser ou en faire une obsession et de me lancer des objectifs personnels autres que « d’arrêter de me triturer le visage » pour enfin vivre ma vie.. alors oui aller bosser avec une plaie sur le visage quand on bosse dans une école primaire avec tout ce monde.. c’était une torture les heures qui précèdent mais quel soulagement de voir que finalement les mômes se contentent facilement d’un « jme suis brulée accidentellement » ou autre excuse foireuse.. et que ya que nous qui nous sentons coupable car on est les seules a connaitre la verité.. enfin m’obliger a vivre comme ca et a eviter de reporter mes sorties etc et en parler autour de moi a été une libération..

enfin cette année je gere un peu mieux sauf quand je ne fais pas attention au « never HALT »..et que je me retrouve devant le miroir apres une crise dangoisse.

Alors comme vous toutes j’ai epuisé tout le stock de creme anti point noir anti boutons et autres.. et bien figurez vous que je suis venue vous parler dun petit miracle.. jai acheté du cetavlon pour la premiere fois de ma vie ya une semaine pour acelerer la cicatrication dun petit derapage relativement controlé.. puis jai vu sur des forums que certaines sen servaient sur leur boutons que c’etait efficace.. et justement jai eu un bouton qui fait mal avec une rougeur localisée .. le genre de boutons dont on redoute la sortie et qui mets des plombes a partir qd on y touche pas .. genre 3 semaines.. et que pour nous on tiens pas une journee sans y toucher.. bref je me suis dit aye aye ca yest .. ce sont le genre de bouton que je redoute le plus car je commence a ne plus trop toucher au petits et points noir mais quand ca fait mal jai q une hate c’est tout faire sortir …et bien figurez vous que jai appliqué cetavlon tte la nuit.. et ca continuer a faire mal mais il nest pas sorti , jai continué a appliquer la journee puis la nuit suivante.. et au final non seulement il ne me fait plus mal au bout de 3 jours maximum mais en plus la rougeur a disparut et il n’est meme pas sorti! donc un degat en moins ! cetavlon m’a eviter une rechute 🙂 je suis venue ici pourvous faire partager cette trouvailles et je vous souhaite qu’elle vous aide comme moi a tenir bon ! bon courage !!

39. Vover - 15 juillet 2011

Comment vas-tu?

Il y a longtemps que je ne suis pas venu sur le site – près d’1 an et demi-. Depuis, ma situation a évolué et j’espère que c’est le cas pour beaucoup d’entre vous. Il y a maintenant plus de 8 mois, je me suis lancé dans une thérapie cognitive dans un centre de recherche, à Montréal (c’est gratuit). Car en fait le problème est nouveau pour le domaine de la recherche, et c’est un trouble obsessif ET compulif (TOC). C’est pas grave! Il n’en reste pas moins qu’il faille entendre et comprendre POURQUOI ça arrive. Là-dessus j’avais envie d’écrire les grandes lignes d’une thérapie qui m’aide à guérir.

Dans un premier temps la thérapie t’aide:

1- À faire le point sur le passé ou comment tout a débuté, les premières crises de grattage.

2- À parler de ton apparence, de ces crises insoutenables et constater que ce n’est pas SI grave; on n’a pas tuer un bambin…non mais!

3- Oh! et surtout, voilà l’étape que je travaille en ce moment:
COMPRENDRE, apercevoir ne serait-ce qu’un instant la vision normal des autres, ce qui n’ont pas de TOC. Et apercevoir (ne serait-ce qu’une seconde!) leur perspective différente au problème -ce n’est qu’un bouton et les gens n’en font pas tout un plat, beuh non-

À cette étape, on peut s’essayer par exemple à des exercices: aujourd’hui je fais tout l’inverse de ce que je fais d’habitude dans la salle de bain, je ne me regarde pas, je me nettoie vite vite le visage et je prends le moins de temps possible à me préparer. Comment? En se regardant à travers les yeux de quelqu’un de normal, qui n’a pas le TOC, au fond de nous 🙂

4- Enfin, passé ces 3 étapes, on envisage l’avenir en se DÉPROGRAMANT par rapport au bouton (ce n’est qu’un bobo)

Si tu comprends (ne serait-ce qu’une seconde) une des étapes citées, tu t’avance sur le chemin de la guérison. Tadaam 😀

P.S:
Je reviendrais pour donner des trucs, pour les crises, les boutons, les soins esthétiques qui redonne vie à votre peau, les masques géniaux (argile peeling) et les crèmes naturelles mais puissantes qui apaise, cicatrise et revitalise les peaux abimées!

Bise, bise de Montréal
(un grand bravo pour moi, et pour vous toutes!)

Anonyme - 2 Mai 2012

Hey salut vover ! Je suis aussi de Montréal, si tu veux en parler! Yé suis là… why not!

Caro

40. Anonyme - 1 septembre 2011

Je suis contente que ce site existe.J’étais dans ce cas jusqu’a il y a deux ans.J’ai rencontré un dermatologue qui m’a parlé d’acné excroriée,qui ne m’a pas culpabilsé,et qui m’a dit qu’ensemble on pourrait y arriver.Il m’a mis sous antibiotiques pendant 2 mois,et de mon côté je suis allée regarder sur internet à propose de cette acné « excroriée » dont je n’avais JAMAIS entendu parler.J’étais choquée de voir ces symptômes de grattages décrits par d’autres personnes.J’ai réalisé que ma volonté ne serait pas sufisante.Je devais admettre que j’étais accro,commes les drogué ou alcooliques.J’ai utilisé toutes les astuces que vous décrivez.Pourquoi cela a marché cette fois-ci? De savoir que je n’étais pas seule avec ce problème je pense,et d’admettre mon problème ensuite.Je ne me considérerais jamais comme guérie,comme un ex-alcoolique ne se considère jamais guéri.Je fais toujours super attention et parfois je rechute,mais les conséquences sont moins graves car je prends conscience de ce que je fais.Au début,ce qui m’a aidéje comptais les jours ou je n’avais pas touché à monvisgae,je me donnais des défis: essayer 3 jours,puis une semaine,etc… Pour moi ça a bien marché,et le traitement antibiotique a aidé.Il m’a prescrit aussi une crème,cutacnyl à 5%.J’ai l’impression que je en peux pas m’en passer.Et ma peau « craque » régulèrement,quand je stresse,ou quand je voyage.J’essaie de ne pas paniquer.Dans l’ensemble,depuis 2 ans,ma peau s’est amélioré de 90%.J’ai aussi admis que je n’aurais jamais une peau parfaite et ce n’est pas grave j’ai d’autres atouts.Je me maquille aussi très soigneusement,j’aime beaucoup çà,cela me remonte el moral.
Bon courage à toutes,j’espère que mon expérience vous aidera 😉

41. Anonyme - 1 septembre 2011

(suite du commentaire précédent)
j’ai oublié: cela m’a aidé aussi d’en parler à mes proches,mon petit ami,quelques amis.J’explique le problème.Je me sens moins coupable ou bizzarre.Si je me sens trop mal à cause de ma peau je le dis et j’explique pourquoi je ne veux pas sortir par exemple.

42. Sophie - 2 octobre 2011

Je me sens moins seule en lisant vos messages… Je crois que pour ma part c’est une forme d’autodestruction… Avant je m’énervais contre moi autrement puis un jour on ma ,percé un bouton blanc juste pour l’enlever que sa soit beau…
Et depuis tous les soirs meme les matin quand sa va mal je les perces … Meme la nuit j’ai mal donc j’y vais et je le perce….

La j’ai tellement precé que j’ai une gogne une grosse bosse et pleurer na rien arrangé … Boufie du visage et des yeux….

J’en peux plus… J’ai pas le courage d’aller au lycée demain…
En plus une nouvelle activité sportive commence demain.. Je vais rencontrer pleins de gens avec une ENORME croute et tout sa tout boursouflé….

Mes parents me pourissent la vie en croyant que sa va me faire réagir et arretter du genre « Tu es moche comme sa », « On dirais une folle », « Tu me fais honte »….

J’en peux plus j’ai BESOIN que l’on m’aide…

Help 😥

43. Fifi - 8 octobre 2011

Salut Sophie,

Je me permet de te répondre en espérant t’encourager comme je peux. Je vis à Montréal, et je viens pour ma part de terminer une thérapie de 6 mois en programme de recherche, pour ce grand de problème dont tu parles. Ce que tu vis me rappelle que trop de souvenir…j’ai moi même pleurer de dépit, en regrettant amèrement ce que je m’étais fait à scruter mon reflet. Tu ne veux pas aller au lycée, je lève la main ouh que je te comprends; moi pareil mais c’était la FAC et le boulot même!

En lisant ton message, je remarquais que bien malgré toi, tu semblais comprendre d’ou venait le problème. La première fois que tu as cédé, les changements de tes humeurs qui te pousse à le faire (quand ça ne va pas)….bref, je ne sais quel âge tu as, depuis quand tu songes à changer ton comportement, mais si je peux t’aider je reviendrai sur le post.

Bon courage à toutes celle qui nous lisent.
(Quand je pense qu’il y a 1 an c’est moi qui vous écrivait toute ma détresse… les choses et la vie évoluent)

44. Cassandra - 20 octobre 2011

Pour ma part je n’ai pas l’impression de transe. Je crois être parfaitement consiente de ce que je fais au moment ou je le fais…peut-etre que je ne suis pas à un stade très avancé.
Quand je suis devant le miroir je sais pertinament que je vais me percer un bouton. Je n’en tire aucune satisfaction sauf peut-etre celle de ne plus avoir un spot blanc dans le visage…sauf que j’ai remarqué qu’après, je peux passer 1 heure à me regarder dans le miroir pour voir ce que ca donne.
erf je ne sais pas si je fais un toc ou de l’acné véritable mais une chose est sure c’est que j’ai trop investi à vouloir être parfaite. à chaque fois que je vois d’autre gens toucher à leur unique bouton je voudrais les tuers sur places. Je me dis qu’ils ont de la chance d’en avoir si peu….mais si j’étais en train de faire la même chose…peut-etre que j’en avais peu avant. ?

Courage Sophie… pour moi ça à commencé à peu près de la même façon…je n’avais même pas remarqué que j’avais de l’acné avant que quelqun m’en parle lol…mais après ca je n’ai plus arrêté de percé des boutons. J’entretiens tout ça depuis 7 ans.

45. Nat - 24 octobre 2011

Merci pour ces conseils, je vais essayer de les appliquer dès aujourd’hui même si mon espoir de réussir à m’en sortir toute seule est mince. Ca fait trois ans que je me bats contre cette maladie. Très tôt j’ai su que c’en était une. Je me touche surtout le nez et le front, c’est très moche et j’ai souvent l’air d’un clown même avec 3 couches de fonds de teint, de crayon correcteur et de poudre.

Ma vie est une suite de cycles infernaux. Peu à peu je me suis coupée du monde et j’ai de moins en moins d’amis car souvent j’annule mes rdv à la dernière minute à cause de mon visage défiguré et comme mes crises sont plutôt régulières (tous les 5 jours environ) ça n’aide pas. J’ai eu aussi quelques courtes périodes de bonheur pendant lesquelles j’ai pu profiter de ma peau qui est naturellement belle. J’ai pratiquement pas de vieilles cicatrices d’ailleurs, elles s’estompent rapidement et c’est ça qui me fait culpabiliser encore plus, j’ai la conscience de faire un gachis enorme car même adolescente je n’avais pas de boutons.

J’ai quand même une petite astuce qui me soulage bien de temps en temps: après une crise j’attends généralement 3-4 jours le temps que ça cicatrise (vrai pour les petites plaies) et ensuite je fille au hammam, je laisse bien ma peau morte se ramolir avec la vapeur et ensuite je fais un gommage en frottant avec un disque en cotton et un peu de gel pas trop rapeux. Les croutes disparaissent immédiatement et si les plaies n’étaient pas très importantes, il n’y a pratiquement pas de rougeurs. Comme ça juste un peu de fond de teint et j’ai l’impression de revivre. Mais ça ne dure jamais longtemps…

Ca fait du bien d’en parler en tout cas, merci pour ce forum que je lis les larmes aux yeux. Je ne sais pas si ça se fait déjà, mais que pensez vous d’organiser une rencontre pour qu’on puisse partager notre tristesse et notre espoir. Je promets que j’y assisterai même avec le visage tout défait 😉

Je vous embrasse toutes et vous souhaite beaucoup de courage!

46. Anonyme - 5 novembre 2011

Je viens de lire quelques commentaires et beaucoup ont fait résonner quelque chose en moi…

Aujourd’hui je suis allée voir un dermatologue pour la première fois de ma vie. « Vous avez les doigts longs » m’a t’il dit. « Meuh non » j’ai pensé, mais bon ces personnes là, on ne leur ment pas.
J’ai pleuré en sortant de chez lui, j’ai pleuré devant le pharmacien… J’ai pleuré dans ma voiture avant de démarrer, j’ai pleuré en conduisant etc…

Je ne savais même pas que l’acné excoriée existait. C’est en cherchant sur le web des témoignages de personnes qui se sont débarassées de leur acné que je suis tombée sur ce site ! Ca réconforte de savoir que je ne suis pas la seule.

Je pense que vous pouvez me comprendre quand je vous dis que c’est plus fort que moi, vraiment plus fort que moi. « T’as qu’à pas toucher », me dit-on. « Pensez vous franchement qu’en 10 ans je ne m’en suis jamais rendu compte ? » j’ai envie de leur répondre…

Et encore j’ai commencé à me triturer le visage bien avant d’avoir des boutons : non, mes lèvres n’ont pas une tendance à gercer, je pense que si je ne les mordais pas elles iraient très bien.
C’est maintenant que je suis adulte que je me dis que (peut-être, et sans vouloir leur jeter la pierre) mes parents ont peut-être raté quelques signaux qui auraient du les inquièter (entre ça et le bruxisme…)

Aller au travail devient un combat. Sortir sans maquillage devient une torture. L’échantillon anti-acnéique gentiment offert par la nana de Sephora a été pris comme une attaque personnelle.

Allez, aujourd’hui est un jour comme les autres, un jour où je me dis « Promis, je ne me touche plus jamais !!! »
Maintenant que j’ai découvert ce site j’ai peut être plus de chance d’y arriver…

47. Anonyme - 6 décembre 2011

J’ai 35 ans, j’ai ce TOC depuis mes 12 ans, soit depuis plus de 23 ans! Je suis née dans une famille qui encourageait la perfection, donc je crois que ça a commencé comme ça. Je n’acceptais pas de ne pas être parfaite. Je me « jouais dans le visage » tous les jours ou presque et prenais (au secondaire), plus de 2 heures à me maquiller le matin. J’annulais des sorties en inventant des excuses et me retrouvais seule le vendredi soir devant le miroir jusqu’aux petites heures… mon copain ou mes amies furieux(ses) que je l’aie abandonné(es) à la dernière minute. Je ne voulais jamais aller coucher chez mes amies ou amoureux. J’ai souvent mis plus de 4 heures à me maquiller pour un party! Cela a duré jusqu’à l’Université. Là, les crises se sont espacées, mais n’ont pas disparu pour autant. Mais ayant une coloc,
il était plus gênant de se laisser aller à une crise de plusieurs heures dans la salle de bain. Vers 23 ans, j’ai pris le traitement Accutane (demi-dose). Ce fut une très bonne chose car ayant moins de boutons, je suis moins portée à me triturer le visage. Mais même aujourd’hui, à 35 ans, j’ai toujours 1 ou 2 crises par mois et je vois les cicatrices laissées. La peau ne guérit plus comme à 16 ans. Aujourd’hui, ce sont davantage mes lèvres que je mordille au sang, et ce tous les jours. C’est un TOC qui répond à une pulsion, à de l’anxiété. À chaque crise, je sais que c’est le désire d’être parfaite (c’Est à dire avoir une peau lisse, sans bosses). Je ne laisse guérir presque jamais un bobo, j’arrache la gale au fur et à mesure. Ce sont des moments de désespoir je dirais, quand, à minuit passé, pendant que tout le monde dort, tu t’arrache jusqu’au sang des morceaux de visage.Tu te détestes en te regardant par la suite, mais c’est plus fort, tu continues. Je n’ai jamais osé nommer ce problème jusqu’à maintenant, à part à mon conjoint, mais je compte en parler à ma psy dès janvier. Je ne sais pas si c’est pareil pour vous, mais mon souhait d’être parfaite se traduit aussi par une obsession pour mon poids et mes vêtements… J’aimerais tant régler tous ces problèmes d’image, tous reliés à une faible estime de moi et au désir de plaire, d’être parfaite…

48. Anonyme - 16 décembre 2011

J’ai vraiment eu une révélation en tombant sur ce site. Je me demandais pourquoi, malgré l’adolescence passée, mon acné ne cessait pas.

Je n’ai de ma vie jamais laissé une croute partir toute seule, j’ai jamais pu m’empêcher de la gratter.
TOUS les matins ET TOUS les soirs avant le maquillage et après le démaquillage je me gratte et perce points noirs boutons et croutes pendant au moins 5min.
Quand je m’ennuie ou quand je ne vais pas trop bien, je peux passer jusqu’à une heure et demi devant la glace, jusqu’à ce que ma peau soit tellement rouge et enflée que je ne vois plus rien.
Dans la journée je ne touche pas à mon visage, ou alors je l’effleure legerement pour contrôler, parce que j’ai du fond de teint. Donc je regarde si personne ne me voit en cours, passe ma main sous mon pull, vers le haut ou le bas du dos, et dès que je sens un relief, même infiniment petit, je gratte, les croutes idem.
Tous les jours. Plus je vieillis, pire c’est. Quand je ne met pas de fond de teint plus rien ne peut me retenir car je vois tout avec les yeux et je sens tout avec mes doigts, petites peaux sèches, etc.
Parfois je me tripote pas seulement pour me détendre, mais pour continuer à être détendue, comme une séance hammam etc. La douleur ne m’arrête jamais. J’ai de grosses cicatrices sur les épaules et dans le dos. Chaque fois je me promet d’arrêter, j’essaie de ne pas trop me regarder dans la glace, parce qu’après une heure où je bousille ma peau je culpabilise. Dans la rue je regarde les peaux des femmes, quand elles sont parfaites j’ai l’impression que ce sont des Déesses superieures et chanceuses. Je regarde les peaux des femmes dans les films, dans les clips,de mes amies… Bref je m’occupe de peau à longueur de journée, en pensée, en pratique, mortes, acnéiques, les peaux m’obsedent, et j’ai tout le temps honte de la mienne.

Et ce qui est fou c’est que je m’étais jamais aperçue que c’était un problème.

C’est ma mère qui m’a donné le vice, je l’ai toujours vue faire ça, elle me faisait les points noirs du visage, les boutons du dos etc.

A la base j’ai assez peu d’acné, et ma peau cicatrise relativement bien (en comparaison à ce que je lui fait subir). Mais aujourd’hui pas une de mes pores est intacte quand on regarde de près, ma zone acnéique s’est étendue à tout le visage, et je commence à avoir des cicatrices qui ne partent pas. J’ai l’impression que maintenant que je sais d’où vient le problème, je vais pouvoir sauver ce qui reste de ma peau qui est encore jeune.

49. Zoë - 3 janvier 2012

me voilà aujourd’hui désespérée après l’énième crise de « grattage compulsif »… je suis arrivée au bout, il faut que je m’en sorte car je suis en train de pourrir ma vie… j’ai 33 ans et cela fait 20 ans que j’ai ce trouble dont je ne connaissais pas le nom… merci donc d’avoir créé ce site, ça fait du bien de voir que je ne suis pas une « alien »…
quand j’en parle à des proches, même à mon psy, ils ont tendance à minimiser mon problème, mais s’ils savaient comment je me sens à l’intérieur, complètement désespérée… je sais que ce n’est pas bien de toucher, et à chaque fois c’est plus fort que moi! après je retrouve même une sorte de « plaisir » de me voir moche dans la glace, c’est une sorte d’autodestruction et de sadomasochisme je crois… je n’ose pas regarder les gens ds les yeux après une crise et j’ai l’impression que tout le monde me regarde, genre « oh, qu’est-ce qu’elle est moche avec ces boutons »… quand qqn me donne un compliment, je ne les crois même pas, je crois qu’ils se moquent de moi! il y a quelques jours, mon conjoint voulait me prendre en photo au ski, et j’ai fait une scène que je ne voulais pas et je pensais réellement qu’il voulait me prendre en photo pour me montrer comment j’étais moche! un de mes 1ers souvenirs de ce trouble remonte à mes 11 ans quand j’étais ds la classe, je demandais de sortir pour aller aux toilettes et au fait, j’allais voir le miroir pour me toucher les boutons… je ne comprends pas que je ne peux pas être plus rationnelle et juste penser: ne touche pas, car ce sera pire après… comment je vais faire pour être maman un jour? je veux être « normale » et ne pas avoir de dépendance!! quand on fait des week-ends entre amies, je suis toujours celle qui reste le plus longtemps dans la salle de bains, j’ai honte de ça! en plus, je veux toujours être seule ds la salle de bains, je ne peux pas me regarder ds la glace qd il y a quelqu’un à côté de moi!
aujourd’hui, on est le 3 janvier 2012 et je me promets à moi même que je vais faire tout pour m’en sortir!! je vais faire comme quelqu’un a proposé sur ce site: mettre des photos de personnes que j’aime au miroir! déjà le fait d’avoir écrit sur ce site m’a fait du bien, j’ai pu vider un peu… est-ce qu’il y a quelqu’un sur ce forum qui habite en région parisienne?? j’aimerais bien rencontrer aussi les personnes avec ce problème, ça nous fera du bien d’échanger et de s’entre-encourager! à très bientôt j’espere, en meilleure forme!! 🙂

Barbara - 9 janvier 2012

Bonjour,

Je m’appelle Barbara, je vie à Paris et je me reconnais dans tous vos témoignages… Je souffre aussi de dermatillomanie et avant je ne soupsonnais pas qu’on puisse être autant dans cette souffrance, tout cela a commencer dans la salle de bain et j’imaginais qu’il n’y avait que moi d’assez « folle » et prise de tête pour me faire mal seule de cette facon. Je le fais depuis que j’ai environ 14 ans et maintenant que j’en ai 26 j’ai l’impression que cela empire… c’était le visage, je connais tous mes pores (c’est horrible à dire) et parfois « j’aime enlever les poils incarnés sur les jambes et je commence à me gratter frénétiquement le cuir cheveulu, ca empire et ca me désespère et pourtant j’ai vu des psy en vain. Je le fais pendant des heures tt les jours et je cache avec du fond de tein, je suis normal aux yeux de tous, personne ne s’en doute, mais moi j’ai honte de ce comportement autodestructeur et de mon incapacité à l’arreter et pourtant je m’étais juré d’avoir arreté à mes 25 ans.. Je n’en peux plus et je ne comprends même pas pourquoi je fais cela. Enlever les mirroirs ou y mettre des photos n’ont rien fait. Me couper les ongles ras ou me mettre un mot au stylo sur le dos de la main non plus. J’ai dépensé des fortunes qui ne sont pas dans mes moyens pour voir des psy qui n’ont pas eu d’impact et meme une réunion sur des toc. Je suis capable de me mettre en arret maladie pour le travail car au matin j’y ai trop touché, j’ai le visage gonfflé et même 3 couches de fond de teint ne cachent plus, je m’enferme dans ma chambre le we entier, à certaines périodes je ne pense qu’à ca et suis même capable de le faire dans les ascensseurs ou dans les toilettes du bureau… 😦 cet été j’étais bronzée, ca aurait du aller mieux et j’aurais du passer de bonnes vacances, pourtant je le faisais quand même, vivre avec mon ex ne m’en empechais pas et après je pleurais dans le noir toute la journée dans la chambre.. J’ai cette sensation de subire la déprime, de gacher ma jeunesse et d’être ridicule avec ce mal fondé sur une vision irreelle et exagérée de mes boutons et points noirs. moi aussi je me dis qu’elles sont magnifiques ces femmes qui ont une peau parfaite et pourtant elles ont leurs problemes aussi, pourquoi je ne dépense pas mon energie et mon stress pour de vrais problèmes? Je me sens anormale et JE VEUX QUE CELA CESSE!! mais depuis des années je suis impuissante face à moi même, c’est triste.. il y a bien des périodes ou j’y touche moins, quand je suis 24h/24 avec qqu ca limite et moins j’ai de marques et plus ca me motives, mais dans les mauvaises périodes les croutes saignes, s’infectes, j’oses même plus me démaquiller, les points noirs se multipient avec l’effet masque du maquillage.. Je sais que nous sommes nombreuses en souffrance et j’ai été contente de voir que des messages ont été posté récament, je cherchais un forum ou un tchat ou même un groupe de soutient régulier pour qu’on partage CE QUI NOUS AIDE QUAND CA VA MIEUX, moins se sentir seule chez soit à aller s’oublier dans la salle de bain et savoir qu’il y a d’autres filles qui penses à nous et à qui on peut partager notre défi quotidien d’arreter. Je ne veux pas me lamenter mais avoir un soutient qui contribura à me remémorer que je ne doit pas triturer mas peau, car je ne sais pas pourquoi, mais mon intelligeance et ma volonté disparaissent une fois que je suis face au mirroir ou que ma main cherche les imperfections, à oui je commence à me gratter le dos et meme en public, ca ne va plus du tout.. J’ose espérer qu’on puisse s’en sortir sans médicaments. J’aimerais tellement voir ce site réactif (puisque c’est un des premiers et des rares en tete de liste des recherches google) et surtout des temoignages de personnes qui ont REUSSI à arreter!!!! merci de votre lecture et à bientot j’espere.

50. Barbara - 9 janvier 2012

en fait il y a pas mal de témoignages positifs quand on reli tout! 😉
mais le plus dur c’est de les appliquer à soi m^me dans l’intimité, de trouver son propre chemin de guerison et des fois on aimerais quelqu’un qui nous aide de présent régulièrement plutot que la honte et la solitude chez soit… a+

51. Lizy - 18 janvier 2012

Moi aussi ça fais 5ans que ça dur ! Mais je me sens sur la bonne voix aujourd’hui j’allonge de plus en plus le temps entre 2 craquage total. Ce qui est le plus dur pendant mes période d’abstinence c’est d’arreter de regarder, si c’est l’cas arreté de touché pour vérifié qu’il n’y est pas un truc.

A mon avis les moyens pour s’en sortir et apres avoir tout essayé c’est de prendre soin de sa peau pour voir des résultats.
Donc
Laissé vivre sa peau : Elle sait se débarassé des imperfections si on lui donne les moyens! C’est dur, car il faut totalement changer ses habitude de vie! Donc pas de creme de nuit la peau ne peut pas respiré et se régénéré, boire beaucoup d’eau pour qu’elle s’hydrate, arreté les produits aggressif (micro bille) c’est la pire chose que vous pouvez lui faire, évité de mettre du fond de teint partout sur le visage, faire du sport pour dégager les impurtés et déstressé, arreté de manger des aliments gras (c’est obligatoire), ne pas utilisé 30000 produits la peau n’y comprend plus rien. en gros bien que sa puisse sembler fou moins on met de produit ou de creme sur sa peau, mieux elle va.. Sauf en cas d’acné sévere.

Et etre conscient que la peau est le reflet de nos émotions (intéressé vous à la psychodermatologie), l’acné est une maladie et provient de nos émotions, si nous savons les calmé elle disparaitra! En profondeur PAS SEULEMENT EN SURFACE! (puisque les produit dermatologique n’éradique pas les boutons à la base, c’est très important a comprendre) Donc détente, bain relaxant. Il faut se forcé (se forcé a se détendre, c’est quand meme fou de dire ca!)

MAIS SURTOUT !

Apres il faut avoir beaucoup de courage et de volonté pour arreté « la manie », plus on regarde plus on n’y pense. Arreter de faire une fixette, et de rechercher la perfection, c’est une quête vaine, qui nous menerais à la déception perpétuelle. il faut traité le problème à la souche, donc l’acné, donc nos angoisses! j’pourrais en parlé des heures.

Pour arreter le grattage compulsif, seul la motivation et la volonté peuvent nous aider, il faut se secouer. Je sais que c’est dur, j’suis pareil, mais la clef c’est LA MOTIVATION, l’envie REELLE de s’en sortir en disant qu’on peut vraiment y arrivé, Oui parce qu’on peut !

52. Lizy - 18 janvier 2012

Courage à tous

53. Lizy - 18 janvier 2012

Ce qui a le plus marché pour moi pour combattre le grattage compulsif (j’parle pas de l’acné mais de la manie), mais vraiment la seul chose qui m’est aidé c’est :

d’enlever le maximum de mirroir, d’éradiqué tout ceux qui sont trop à la lumiere ainsi que les portatifs. Mettre des lumière plus faible a proximité des miroirs..

J’insiste, c’est la seul chose qui met aidé !

54. Barbara - 20 janvier 2012

Merci Lizy! oui tu as bien raison. Celà fait quelques jours que je résiste et c’est grace au fait que je suis peu chez moi, ou que je n’y suis pas seule, je laisse volontairement la porte de la sdb ouverte si possible et ne me regarde (à une distance raisonnable quand j’ai de la volonté) que si nécessaire. Et là, lentement, la peau se régénère: elle reste rouge et stigmatisée deux semaines, pèle comme un mille feuilles, mais on fini par voir une amélioration et le courage de résister revient, c’est là qu’il faut se chouchoutter (mais pas non plus passer son temps à cela) à faire des masques de recettes de grands mère ou de produits qui sentent bons pour tout de même ne pas avoir trop de boutons et points noirs.. Osez regarder -dans un bon moment de volonté- le gros bouton et se dire qu’en 2 3 jours on va bien réussir à le faire partir à coups d’hexomédine transcutanée. C’est vrai que le plus dur sur des années ce sont les rechuttes qui relencent le cercle vicieux quotidient… Mais quel bonheur effectivement, quand je ne suis pas obligée de mettre 3 tonnes de fond de teint et je sens que c’est bon pour ma peau! mais où s’en vont toutes ces penssées lucides quand je craque?? En fait ce que je n’arrive pas à traiter de facon douce, ce sont les irrégularitées de la peau: ports dilatés et tout petits boutons: faut il vraiment accepter de ne rien pouvoir faire contre? Que puis-je m’ancrer dans la tête pour oublier que les plus belles femmes ont une belle peau et me sentir bien avec mes défauts? Comment regarder un homme dans les yeux et me dire -et y croire- qu’il ne va pas voir mes boutons ou qu’il va s’en moquer? pff oui c’est superficiel et pourtant ces idees me viennent, mais justement je souhaite devenir moins prise de tête sur tout celà, mais je me demande comment… Ma psy m’a dit de noter dans une calendrier tous les jours quand j’y touche ou non et c’est vrai que c’est encoureagant quand on voit 3 jours OK ont se dit que ce serait con de lacher. allez, COURAGE A TOUTES et je continuerais à consulter ce forum, n’oublions pas qu’on est jamais seules 🙂

55. sandrine - 18 février 2012

Bonjour et un grand merci à la créatrice de ce blog.
J’ai 41 ans et seuls une bonne dermato, des antibiotiques adaptés et une aide par de « l’art-thérapie » ont « en partie » pu me sortir de cet enfer. En effet, une fois les lésions de mon visage guéries, j’ai pu entreprendre des séances laser (CO2 et AFFIRM) et effacer toutes ces vilaines cicatrices. Il ne m’en reste que 2 (qui ressemblent à des cicatrices de varicelle), plus profondes dont je viendrai surement à bout avec une 3ème voire une 4ème séance laser. Je dis « en partie » car je me grattais également les jambes et je travaille ce problème là avec une « Art-thérapeute » qui m’aide à gérer mes problèmes d’anxiété, de stess et qui m’aide à comprendre et à éradiquer les boulets que je traine depuis mon enfance…
Courage à toutes et à tous, ne baissez surtout pas las bras, frappez aux bonnes portes… comprendre c’est déjà guérir…

56. cecile - 14 mars 2012

j.ai 29 ans et depuis l.adolescence je m.acharne sur mes boutons puis sur ce qu.il en reste… hier en decouvrant que ce n.etait pas juste une sale manie que tout le monde se croit obliger de me faire remarquer en deconseillant bien sur de continuer j.ai eu une revelation.
mon mec n.arretait pas de me dire d.arreter et que ca gachait tout mon visage et le mec precedent disais de meme mais j.avait beau me rendre compte que le resultat de mes gratages etait laid je continuait parfois sans m.en rendre compte devant la tele ou au boulot ou en voiture alors que je me disait a moi meme quelques secondes avant bon la c.est la derniere fois…j.y touche plus…stop…et rebelotte.
comme mon mec venais de me faire une fois de plus la reflexion avant que je parte au travail, je me suis mise sur internet pour voir les traitement de l.acnee et comment eviter d.avoir des boutons et je suis tombee sur une etude sur le site de la secu ou ils parle des differente forme d.acnee. c.est la que j.ai identifier mon probleme… pour la premiere fois.
donc j.ai commencer a faire des recherches dans ce sens et j.ai lu des articles sur la dysmorphophobie et l.acnee excorie.
et toute la jounee qui a suivie j.y ai repenser et j.ai reussie a ne pas me gratter du tout.
je pense que la prise de conscience est deja un grand pas pour arreter donc je vais ve lancer dans la desintox…si besoin avec de l.aide….
j.ai vu que la sophrologie pouvais aider…. j.voudrai eviter les medicaments ou le psy.
merci en tout cas pour les temoignages…
et bon courrage a vous…et moi.

57. Louise - 20 mars 2012

Merci pour votre article! J’ai 25 ans et je viens aussi de réaliser les méfaits de ce chipotage que j’inflige à mon visage depuis… mes 15 ans je crois. Vous imaginez le traumatisme tous les trois jours? Je suis mannequin et on m’a toujours dit que j’avais une belle peau mais aujourd’hui je peux voir que mon grain de peau n’est plus le même, à cause de tous ces pincements. C’est stupide, parfois je n’ai rien du tout et il suffit que je sois stressée, en dix minutes je me retrouve toute rouge, le visage gonflé couvert de marques. J’ai envie de pleurer. Je me savonne le visage pour éviter les infections, ou je fais un masque pour cacher mon visage, je mets de la glace pour limiter les dégâts. Mon copain a remarqué mon problème. Quand il sait que je suis dans la salle de bain et qu’il n’entend plus rien il me dit  » hého tu fais quoi là? » Quand il débarque dans la salle de bain j’ai honte comme une petite fille.

Aujourd’hui ma peau est agressée et quelques jours ou semaines plus tard, les boutons apparaissent de plus belle aux mêmes endroits. Donc je sais exactement où je vais en retrouver. Les pores de ma peau ont étés creusés, c’est fatal. J’ai honte. Il est vraiment temps que j’arrête une bonne fois pour toute. Ca me fait beaucoup de bien de savoir que je ne suis pas la seule. Désormais je vais écrire un truc sur mon miroir pour me prévenir en cas de crise et surtout éviter les miroirs, oublier mon image, me concentrer sur autre chose car je trouve que c’est un problème de narcisse.

J’ai vu un psychologue pour apprendre à gérer mes angoisses. Je n’ai pas continué car je ne veux pas passer ma vie à m’analyser mais en discuter m’a conscientisé. J’ai appris à m’écouter, ou du moins j’essaye. Chacun son rythme, chacun ses forces et ses faiblesses, personne n’est parfait. Mais il n’y a pas de formule magique, la solution c’est nous. Il faut faire des efforts, petit à petit, trouver des solutions et s’y tenir (sans se mettre la barre trop haut non plus). Et surtout apprendre à s’ aimer! La vie est trop courte pour la passer comme des nouilles à se triturer la peau et pleurnicher après..

58. Barbara - 24 mars 2012

coucou, c’est dingue comme on est vraiment toutes pareilles.. Pas d’évolution depuis mes derniers messages… 😦 les filles qui ont écrit ici il y a des mois ou des années, tenez-nous au courant de votre bien-être: arrivez-vous à maitriser vos pultions maintenant? moi aussi je n’ai pas ressenti l’eficacité de la psychoterapie, il n’y a que l’occupation et me sentir bien qui m’empechent de craquer à pincer les imperfections devant le mirroir et c’est vrai qu’avec le tempsles pores se dilatent et la peau s’abime.. le serpent se mort la queue quoi.. j’aimerais m’en sortir… bon courage à toutes…

59. Titepuce - 30 mars 2012

wow… je pense que j’aurais pu écrire tous les commentaires précédents. Merci de votre générosité à partager vos histoires, car je connais maintenant mon monstre …!

60. Alete - 1 avril 2012

C’est une site merveilleuse! Je suis allemande, mais je n’ais pas trouvé une site aussi bonne que celuici en allemand!
Ce sont le plus bons avis, que j’ai jamais entendu ou lu!
Je reviendras!

61. chgameauve - 8 avril 2012

bon sang,je ne sais pas pourquoi aujourd’hui j’ai décidé de taper sur google « acné excoriée » alors que je connaissais ce terme depuis dejà plein d’années…peut-etre parce que mes crises se sont rapprochées ses 2 dernieres annees et que je ne sors meme plus faire mes courses au jour d’aujourd’hui et que..je craque.
c’est une révélation pour moi de vous lire en ce moment,car mon dieu je me croyais et sentais si seule!!!
mettre un mot sur qque chose que je fais naturellement depuis mes 11-12 ans et que je savais grave vu l’état de ma peau me fais le plus grand bien,car ce qui me donne l’espoir,c’est de voir qu’on peut apparement s’en sortir,et que tt ça ne vient pas de ma peau,mais de ma tête et de mon envie d’etre tjrs parfaite aux yeux des autres,mon obsession depuis toujours..
bien maintenant que j’ai en main la cause (une maladie psychologique),les conséquences (une peau désastreuse,je suis défigurée), il va me falloir trouver le plus dur: les solutions et surtout LA solution pour que je sois guérie de ce fleau…
mon chemin va être long,merci de me conseiller s’il vous plait sur les solutions,sachant que je n’ai pas les moyens d’un psy.

UN GRAND MERCI POUR CE SITE ET VOS TEMOIGNAGES,ils faut qu’on s’entraide car c’est un sujet taboo,tellement taboo que vous seules qui avez vécu ce que j’ai vécu et ce que je vis pouvez comprendre l’impact d’un tel probleme sur la vie.
j’ai 29 ans bientot 30 et je ne sors plus,je sors 10000 excuses à la secondes à mes amis et ma famille à la derniere minutes pour ne plus les voir et avoir à croiser leur regard,cette maladie est en train de faire de ma vie une vie de solitude,et c’est triste.aujourd’hui en écrivant ces mots je me rends compte que contrairement à ce que j’ai crû tte ces années,je n’arriverais pas seule à me dépetrer de cette maladie,car OUI,il faut que je l’admette,c’en est une.IL FAUT que je me fasse aidée.

désolée pour la longueur du texte,mais cela devait sortir,sur ce forum ou ailleurs.COURAGE à toutes,j’espère qu’on pourra en discuter entre nous,je ne sais plus à qui en parler.
et MERCI!

Margot - 21 juin 2012

Bonjour à tous,
Cela fait quelques temps (des années pour être franche) que je scrute internet en recherche de témoignages pour m’aider à remonter la pente… Tout comme vous je subis cette foutue maladie depuis trop longtemps. J’ai 24 ans et je vis depuis pres de 10 ans avec ce fléau. J’ai essayé bien des choses pour m’en sortir: soins en institut, rdv chez un psychologe, puis une psychiatre, puis une comportementaliste, appel à l’aide aupres de ma mere, de mon petit ami, j’en suis meme venue a devenir esthéticienne pour pouvoir « bien traiter ma peau ». Mais comme vous vous en doutez, rien n’a fonctionné. Je m’enferme également dans une vie de solitude: je ne vois plus mes amis, je ne sors plus, je ne travaille plus depuis un an. Bref, un tres vilain cadre de vie qui ne permet pas de s en sortir. J’ai trouvé des associations sur des sites étrangers. En france, cette maladie est complètement tabou et c est sans doute pour ça (en partie) qu’on en a tellement honte. Je pense que si un jour je m’en sors, je ferai tout pour créer quelque chose qui permetterait que cette maladie soit reconnue et que les personnes qui en souffrent puissent etre aidées. Pour le moment je tente d’aller de l avent, et j aimerais vraiment pouvoir échanger avec ceux d entre vous qui le souhaite, que l on puisse se soutenir et s’aider à s en sortir.
Je vous embrasse tous tres fort et vous envois toute la force qui me reste, en espérant que vous et moi nous en sortirons un jour.
N’hesitez pas à m ecrire si vous le souhaitez: geisham@hotmail.fr
Margot

62. chgameauve - 8 avril 2012

et juste une derniere chose:les mots « et maintenant je connais mon monstre » résonnent en moi,merci pour cette phrase qui me parle et m’aidera peut-etre

63. Titepuce - 9 avril 2012

Pour faire la paix avec mon miroir… j’ai pris un crayon à tableau blanc et j’ai écris : Cette personne est EXCEPTIONNELLE ! Ainsi, quand je me vois dans le miroir j’ai plus envie de sourire que de chercher mes imperfections et c’est un bon aide-mémoire pour penser à m’enlever les doigts de dans la figure !

64. B De Meester - 10 avril 2012

Bonjour à toutes, j’ai écrit sur ce forum début janvier quand j’étais au fond du trou… et je voulais vous tenir au courant de l’évolution.. l’année dernière a été très difficile pour moi (harcèlement moral au travail), raison pour laquelle j’ai été sous médicaments jusqu’en déc 2011. Je voulais absolument arrêter ces médocs, car déjà à la base, je voulais en sortir toute seule (malheureusement pas toujours possible). Le fait est qu’au moment de l’arrêt de ces antidépresseurs, j’ai eu une rechute énorme de mon acné excorié, donc je suis sûre qu’il y a un lien avec l’anxiété et notre trouble. Bref, j’ai persisté et là maintenant ça va beaucoup mieux. Je suis allée voir une dermato qui m’a prescrit Roaccutane en dose faible (20 mg par jour). Ce n’est que provisoire pour me permettre d’avoir moins de boutons (et de moins toucher) pendant une période, et je suis sûre qu’après une période « clean » je vais avoir la force de ne plus me détruire le visage.. j’avoue que depuis que ça va mieux, les gens me disent « qu’est-ce que tu as bonne mine, tu es partie en vacances? », non seulement j’ai moins de boutons, mais aussi je suis plus heureuse et je rayonne plus! Donc je peux vraiment conseiller le traitement de Roaccutane (on ne peut pas tomber enceinte pendant le traitement, ni un mois après!). Par ailleurs, je suis vraiment partante pour faire des soirées interactives à Paris, je suis convaincue que ça pourrait nous aider! Qu’en pensez-vous??

65. Barbara - 11 avril 2012

Salut B de Meester 🙂 écoute j’ai eu la même idée que toi: puisque mot sur le mirroir, psy et comportementalistes n’ont pas d’effets positifs à long termes sur moi, un jour où ma peau était marron de taches et tombait en lambeaux j’ai été voir un dermathologue « au moins pour faire un bilan des dégats de toutes ces années et pour réentendre ce qu’il ne faut pas faire ». C’était il y a trois semaines, je suis au chomage et l’ennui est désastreux sur mon comportement. déjà le dermatho voir des dermatillomanes courrament (on doit etre nombreux à avoir des troubles du comportement du à X anxietée ou autre…) il m’a mis pour deux mois sous antibiotiques: tolexine et crème differine. celà à eu un effet positif deux semaines: j’étais super motivé et je me remémorais que le médecin avait dit qu’on ne peut pas empecher d’avoir des points noirs et que le mieux c’est de ne pas s’abimer la peau et d’avoir les bons gestes: un petit gomage de temps en temps et sinon les boutons s’éliminent seuls si on y touche pas (bon pas de scoop). d’un autre coté la crème m’a asseché la peau (je pelais et j’avais les paupieres rouges) mais jétais prete à tous, meme s’il y avait tjs qqu petits boutons et toujours la panoplie de points noirs, j’ai résisté! deux semaines donc ma peau s’est éclaircie meme si les marques restent des semaines sur la peau, pas de lésion récente et j’étais intérieurement fiere de moi, je me sentais tellement plus jolie, confiente et le moral au top! seulement voilà: à ne pas y toucher les points noirs ont gagné du terrain, se voyant de plus en plus et l’impression que creme et médocs ne font plus rien . J’ai été me ruiner à l’institut de beauté, dépenser des sous que je n’ai pas mais en voulant bien faire et conserver une bonne mine: j’ai eu gommage, vapeur, nettoyage, massage et hydratation: he bien ca été super relaxant mais tjs autant de points noirs 😦 et plus de sous. j’ai fait un masque argile/levure et les métodes douces n’enlèvent pas les points noirs.. la raison m’aurait dis si j’avais été une personne  »normale » que je m’en fiche c’est l’aspect général qui compte, mais non, un démon de perfection maniaque était tt le temps à me dire que je les sentais sur mon nez granuleux, que c’est moche et qu’ils resteront là si je ne fais rien, que si j’ai un rendez vous je ne veux pas avoir de défauts sur la peau et puis maintenant qu’elle s’est un pti peu régénéré ca se trouve ca marquera moins.. bref en moins de deux je me suis de nouveau trouvée obsedée par mon visage pour de sombres raisons que je n’arrivais pas à dominer et ca été un carnage, une fois qu’on est rouge à un endroi les barrières lachent et il faut tout inspecter, ne plus laisser un seul pore bouché, la peau rougie, se déchire, saigne, c’est lamentable et moi de nouveau collée au mirroir avec ma honte en voyant ma geule bouffie et en me disant que je vais pas pouvoir sortir pendant trois jours et qu’il faut que j’évite de couvrir ma peau de fond de teint donc je vais rester enfermer et faire la morte, sauf que c’est le cercle vicieux qui recommence, ca fait trois jour que j’inspect si je dérougi un peu et que je remarque d’autres pores bouchés et que comme du sebum blanc et jaune sort et que ca me dégoute ca « m’encourage » à presser partout pour qu’il n’y en ai plus et je ressemble de nouveau un qqu qui à une triple varicelle et est bouffie et rouge… je me sens désesperee, mes effors ruinés. enfin c’est une rechute il faut que j’arrive à me maitriser pour que ma peau se répare. mais elle est de nouveau sacrémént abimée et une angoisse persiste: si j’arrive de nouveau à ne pas y toucher: les défauts vont revenir: pourquoi je ne suporte pas ca? comment réussir à vivre avec mes points noirs sans me trouver moche? pourquoi je me dis qu’une peau nette c’est magnifique? pourquoi cette obsetion là dessus alors qu’il y a tellement d’autres choses plus importantes? le dermato et les psy non plus n’ont pas su répondre à pourquoi ne pas suporter le sebum et les irregularités de la peau, pourquoi cette obsession à le faire sortir quitte à se mutiler le visage, ce qui nous pousse à ne plus nous estimer sur notre volonté et à nous retrancher dans l’isolement. POURQUOI JE NE ME SENS PAS PLUS JOLIE, POURQUOI MA RAISON N’INTERVIENT PAS QUAND J’AI UN COMPORTEMENT QUE J’AIMERAIS ARRETER?? j’aimerais ne plus me sentir comme une folle et ne plus vivre avec les regrets… j’espere que ces médicaments vont limiter la production de sebum pour qu’il y ai moins de « tentation » mais comment reelement déloger le probleme? e apres l’arret des medocs et comments vais-je résister pour ne pas dégomer les prochains points noirs? je ne peux pas faire ca toute ma vie.

Eno - 2 juin 2012

Hahaha Barbara je ris et j’ai envie de pleurer en même temps que je lis ton commentaire tellement je m’y retrouve !

« rester enfermer et faire la morte » c’est exactement la même pathétique stratégie que j’applique. Combien de fois suis-je restée cloîtrée chez moi en me disant « je sortirai demain, aujourd’hui je ne suis absolument pas présentable pour affronter le regard des gens ».

Des dizaines de fois mes repas on été constitués de pauvres pâtes au beurre, car c’est tout ce qu’il me restait dans les placards et que j’étais incapable de sortir aller faire des courses en affichant mes marques rouges.

J’ai également le même problème: des points noirs par milliers ! Localisés surtout en pleine vue sur le nez… à part l’extraction mécanique (comprendre charcutage pur et simple) aucune méthode ne marche, ni les gommages, ni les crèmes, ni les strips…

De plus je souffre de dérèglements hormonaux et par conséquent d’une pilosité excessive (que j’ai commencé à traiter depuis un an, avec de bonnes améliorations), ainsi je me charcute le menton pour extraire les moindres poils visibles… résultat : saignements et croûtes, poils incarnés, peau qui pèle, marques rouges… ceci associé au massacre général contre les boutons et points noirs… et pour couronner le tout je souffre de psoriasis depuis plusieurs années, dû au stress inévitable.
Inutile donc de préciser que si je m’y mets pour de bon dans ma salle de bain pour tout éliminer (plaques et croûtes de psoriasis, points noirs, boutons, poils) cela tourne vite à la catastrophe épidermique ! En plus de me faire perdre un temps fou ! 😡

Je suis au chômage également depuis 3 mois et cela n’arrange rien ! Seul chez soi sans activités la tentation d’aller devant le miroir est démultipliée !

Mais je dois dire tout de même que de ne pas travailler apporte un certain soulagement. Car la lutte entre mes pulsions et l’obligation d’arriver à l’heure au travail occasionnait de grandes souffrances dans ma salle de bain le matin ! Envie d’arracher la moindre inperfection qui dépasse et pourtant il fallait me contrôler pour pouvoir sortir aller bosser !

Bon je m’arrête ici, ce commentaire est déjà bien long ! Bon courage à toutes (et tous) 🙂

66. Catia - 11 avril 2012

Parce qu’il n’est pas question de raison, mais de mal-être. Je pense que cette façon compulsive ou impulsive de nettoyer notre peau n’est que le symptome de l’envie de faire un grand nettoyage interieur, au plus profond de nous même… n’y arrivant pas, nous nous acharnons inconsciemment sur ce qui nous relie au monde, ce qui fait le lien : notre peau qui est la barrière de protection face à motre environnement. Tant que nous ne panserons pas nos plaies intérieures, nous ne serons pas totalement en paix avec notre peau. Elle est notre mathyr palliatif, de substitution. Les fois où je rechute sont des moments où je doute de moi, d’autrui, des moments où je ne me sens pas en phase avec moi-même, mon entourage ou en paix.Je ne me sens pas bien à l’intérieur, donc je le montre, en me charcutant. peut-être un appel à l’aide en somme. J’ai demandé à mon homme de me dire d’arrêter s’il me surprenait à me triturer, ce que je fais plus souvent en dehors de mon mirroir, là où je ne peux me voir moi même. Et donc, je le fais bien souvent s’en m’en apercevoir… La volonté reste importante, mais surtout, cherche à savoir ce pourquoi tu te punis. Là commencera la vraie guérison…
Courage. Tu en es capable.

67. Barbara - 11 avril 2012

Merci 🙂 On en est tous capable, mais de quoi à t-on besoin pour progresser? en relisant de vieux commentaires (cette page est bien longue maintenant et c’est pour cela que je me demandais comment vont ceux qui ont laissé des commentaires il y a longtemps) il était dit qu’il faut tenter d’analyser ce qu’on ressent au moment où on a envie de craquer pour trouver le réel sentiment négatif. Mais le souci, c’est que comme je le fais depuis des années, celà veut dire qu’il y a toujours une chose ou une autre qui ne va pas… et on ne peut pas toujours tout régler. le psy m’avait dit que je souffre d’un syndrome d’abandon (de mes parents plus rejet scocial à l’école) aujourd’hui je suis au chomage, célibataire, peu d’amis, difficultés économiques, je dois déménager dans moi de trois mois et il faut que je trouve une coloc et en plus je n’arrive pas à me bouger le cul je restre prostrée chez moi souvent… il y en a des raisons pour ne pas aller bien! et je ne peux pas les régler, mais comment en éviter les conséquences anxieuses sur ma peau? la solitude est mon énemie je sais et pourtant je suis très seule. quand j’étais en couple je le fesais aussi, mon ex était le contraire de moi: sur de lui, très bien seul, beaucoup d’amis et de sorties et ca ne m’a pas tiré vers le haut, je me suis toujours sentie moins bien que lui… Que faut il pour retrouver l’estime de soi? pour ne pas subir sa vie et ne pas s’automutiler face aux éternels problemes, comment etre bien avec mes defauts, mes echecs, ma solitude, comment m’aimer plus et m’activer de facon positive? comment changer mentalement pour lutter contre ce sentiment d’inferiorité qui apparait quand tout ne va pas pour le mieux? J’aimerais vivre et etre entourée par des gens qui m’aident et qui m’aiment et ne pas etre encore et encore seule, ne pas redouter l’avenir, avoir de beaux projets, je voudrais etre fiere de moi et etre une femme désirée… j’aimerais me sentir bien et heureuse, que ma vie ai un sens pour pouvoir me sentir moins imparfaite et plus vivante… désolée c’est plutot dépriment ce que j’écrie là.. pourtant j’ai etre joyeuse, je croie que je vous partage un sentiment profond….

68. Samar - 27 juin 2012

Oh mon dieu !!! Depuis que j’ai trouvé ce site je n’arrête plus de pleurer je me retrouve a chaque mot 😥 j’ai tenter d’arrêter plusieurs fois… Mais toujours pas de résultat a chaque fois je perd le control et j’y retourne, j’ai 17 ans et le fait de voir toutes mes copines porter des jupes des t-shirts, des robe du soir…., me rend folle, je ne me sens pas bien dans ma peau, l’hiver c’est plutôt bien mais dés que l’été arrive c’est la dépression total : pas de plage, pas de soirés….rien. Mais bon j’aisseyerai encore et peut être que j’y arriverai. Bonne chance a toute 🙂

69. Alison - 16 juillet 2012

Je connais ce site depuis peut-être 2 ans déjà. J’ai relu tous les commentaires, c’est fou comme je m’y reconnais ! En soit c’est un soulagement, mais c’est aussi très triste en ce fait que je ne souhaite cela à personne.
J’ai 19 ans et j’ai ce TOC depuis mon plus jeune âge, si jeune que je ne saurais dire quand exactement, 4/5 ans je pense.
Première partie de mon corps victime : les jambes, la jambe gauche en particulier. Aujourd’hui j’ai des cicatrices qui n’partiront jamais, on dirait des brûlures de cigarette, j’assume plus ou moins ces cicatrices et quand on me demande d’où elles proviennent je dis « une grosse brûlure quand j’étais petite » .
Puis est venu l’âge des premiers boutons, mon visage en a fait les frais. Comme la plupart de vous je ne souffre pas d’une grosse acné mais à force de toucher à chaque imperfection ça en a tout l’air. J’ai eu une période particulièrement difficile ou il est impossible de trouver une photo de moi. C’était en seconde et première.
Ensuite, j’ai commencé à m’attaquer à mes épaules, ma peau n’est plus nette. J’ai également touché à mon dos, ma poitrine … Aucune partie de mon corps n’a été épargné. Je triturais mon cou pendant une période, mon cuir chevelu, le maillot aussi où les petits poils incarnés m’ont tenté.
J’ai parlé de ce problème à une seule personne, mon ex avec qui je suis resté pendant deux ans, je lui en avait parlé suite a la découverte de ce site : j’avais enfin pu mettre un nom sur ce qui me rongeait ! C’est un TOC, une sorte de maladie, pas de la bêtise. Dès lors il est plus simple d’assumer, et en parler m’a aidé. Depuis que je suis atteinte de cela, bien heureusement j’ai eu des périodes de bonheur intense ! Souvent l’été, ma peau est belle, je suis bronzée, et plus je me sens belle, moins je triture mon corps.
Cependant, contrairement à la plupart d’entre vous, je ne me sens pas particulièrement anxieuse, j’y vois plus la une forte habitude, une routine à laquelle je me livre depuis 15 ans.
Chaque jour je dis que je vais arreter, et chaque jour je recommence. Je suis encore jeune, ma peau cicatrise bien, et même si j’ai beaucoup de marques je garde le secret espoir qu’elles disparaîtront avec le temps,
Je n’ai moi même pas encore trouvé de solutions à ce problème, mon témoignage a pour simple but égoiste d’en parler. Mais ma motivation est plus forte que jamais, je rencontre pas mal de succès auprès des hommes malgré ca, ce qui me prouve encore plus ô combien je me sentirais mieux sans cela. es périodes ou je me sens belle sont des périodes où mon épanouissement (amoureux et social) mon optimisme, ma joie et ma motivation sont au beau fixe. J’accorde beaucoup d’importance aux apparences, certains diront que c’est de la superficialité, moi je dis qu’un Être c’est une apparence + une âme, les deux doivent etre saines et plaisantes.
Je souhaite beaucoup de courage à vous toutes ( d’ailleurs, les femmes semblent être les plus concernées, y a t’il des hommes sur ce site ?). Les moments où votre TOC est moins virulent, mettez vous en valeur le plus possible, habillez vous, coiffez vous, aimez vous, aimez les autres, sortez, partagez votre bonne humeur, soyez positive, vous y prendrez gout et redoublerez de motivation. Je ne suis pas encore guérie mais profitez de ces moments est quelque chose qui m’aide beaucoup.
Désolé pour le pavé et merci a ceux et celles qui m’ont lu . Tenez nous au courant de votre combat, je ferais de même.

Anonyme - 25 juillet 2012

Juste une idée, comme ça…
Il existe à Paris l’Association Européenne de Coaching (l’A.E.C), qui offre pour 30€ un « coaching solidaire »…
C’est à dire un accompagnement de 5 à 10 séances sur le thème de notre choix.
Ce n’est pas le même travail qu’avec un psy, puisque un coach nous ACCOMPAGNE afin que nous trouvions nous-même des solutions pratiques, le but étant de nous rendre autonome dans la gestion du problème abordé.
J’ai bénéficié d’un accompagnement tres effocace sur un thème professionnel qui a débouché sur pas mal de thèmes perso, et la chance était que ma coach est en plus art thérapeute…
Peut-être que celà pourrait intéresser certain(e)s d’entre vous, surtout si vos finances sont délicates?
Voyez via Google, vous trouverez le site et le formulaire à remplir qui est en ligne…
Bon courage, tous vos témoignages me font réfléchir et avancer…
Merci!
J’espère que je vais enfin arriver à m’aimer de façon inconditionnelle… avec ou sans boutons!!!
Sophie

70. Anonyme - 18 septembre 2012

Grace à ce site j’ai « découvert » quelque chose sur moi, depuis toute petite dès que je me fesai une croute (sur le corps) je ne pouvai pas m’empêcher de la gratter, de l’enlever. Mais depuis mes 11 ans (a peu près) ça a empirer : je ne l’ai plus fait que sur mes croutes mes sur mes boutons d’acné (sur mon visage). Maintenant j’ai 15ans, dès que je rencontre un miroir je peut m’empecher de les toucher, triturer, jusqu’a qu’il n’y est plus rien « à l’intérieur » !
Mais maintenant j’ai une arme de plus pour arrêter… je sais que je souffre d’une maladie et que je ne suis pas la seule à en souffrir. Je suis sure que j’y arriverai à réduire voir même éradiquer mes boutons. J’étais désespérer (non non j’exagère pas 😉 ) avant de tomber (par hasard) sur ce site : Merci (^_^)

71. Anonyme - 15 octobre 2012

J’ai 26 ans, j’ai beaucoup souffert de cette maladie depuis mes 15 ans (à partir du moment où j’ai eu de l’acné), je me maquillais tout le temps pour camoufler mes rougeurs, avant d’aller dormir ou alors je m’arrangeais toujours pour me réveiller avant mon compagnon… depuis à peu près 2 ans mes grattages ont beaucoup diminué, ce qui m’a aidé c’est que je suis resté plusieurs jours sans miroir et quand je suis rentré chez moi j’étais très heureuse car mon visage était magnifique, par contre je n’ai pas résisté à me gratter le visage pendant une demi heure, ensuite j’ai pleurer et ça ma fait une sorte d’éléctrchoc. Du coup aujourd’hui je me touche encore le visage mais plus autant, plus jusqu’au sang, plus avec des objets, et je me fais violence quand je vois que je suis devant le miroir, car j’ai fait aussi pas mal de tri dans les cosmétiques, par exemple je n’ai plus de stick anticerne pour camoufler les rougeurs, du coup ça limite énormément dans mes grattages. Je tiens juste a préciser que je ne suis pas totalement guéris de ce toc, mais j’ai réussi à vivre avec sans que ça me gâche la vie, car j’ai réussi à contrôler les pulsions, ça m’arrive encore de temps en temps mais c’est de plus en plus rare, et je me dit qu’avec le temps ça ne peux aller qu’en s’arrangeant. A toutes les personnes souffrant de ce toc, ne jamais désespérer la manie du grattage sera toujours présente en vous, mais peut se controler.

Anonyme - 10 décembre 2012

Bonjour !
Tous ces conseils et encouragement ça fait chaud au cœur et évidement ça encourage !
J’ai 15 et ça fait depuis l’âge de 12 que j’ai ce problème.. Ma famille essaie de m’aider mais ça ne marche pas. J’en parle jamais autour de moi et ça du bien de voir que je ne suis pas la seul à comprendre ce qui m’arrive. Tous les soirs et matins, perdre du temps inutilement c’est désespérant.. J’espère pr nous toutes qu’on va pouvoir s’en sortir et dépasser cette obsession, cette addiction !

72. Polo - 17 décembre 2012

Sachez qu’il existe des moyens pour s’en sortir: le livre « Je ne peux pas m’arrêter de laver, vérifier, compter  » d’Alain Sauteraud. Personnellement je suis presque guérie. Après 10 bonnes années à subir cette saleté de maladie, j’ai tout tenté pour m’en débarrasser et ce fut laborieux. Mais ne vous découragez pas! Si vous en avez la possibilité, allez voir un psychologue thérapeute en Thérapie Comportementale et Cognitive. Pour ma part, ce fut la seule solution vraiment efficace. Bonne chance à tous et toutes!!! ❤

73. NaimaKiwi - 19 décembre 2012

COUPEZ VOUS LES ONGLES !!
Dès que vous verrez que vous galérez à percer un bouton parce que vous n’avez pas d’ongles, vous sortez de votre transe et vous vous dites « mince, qu’est ce que je suis en train de faire ?? » et là, si vous avez le mental, vous vous arrêtez.

74. Camille - 17 janvier 2013

Bonjour,
Moi c’est Camille, j’ai 19ans.
c’est incroyable, je me reconnais totalement ! Ca fait environ 4ans que ça dure, et je ne sais pas d’où ça vient.
J’ai toujours eu de l’acné depuis la primaire, mais bon, c’était de petits boutons,qui me donnaient une peau irrégulière, mais rien de désastreux ! Le pire, c’est que je ne me les suis jamais perçé ni trituré ou une ou deux fois dans l’année !
Et puis, en classe de première, je rentre dans un nouvel internat, avec un mini salle d’eau pour chaque chambre, et avec un ENORME miroir. Je suppose que c’est aussi à cause de ça, car dans l’internat des secondes, y’avais quasi pas de miroir.
A partir de cette année, ce fut un désastre, et je ne vois vraiment pas de changement notable dans ma vie à cette époque, de plus j’adorais le lycée, j’avais des amis, mais ce toc m’empêchait de profiter totalement de la vie.
En été, ça allait toujours mieux ! mais pour mieux revenir après xD
Bizarrement l’année dernière, je suis rentrée à la fac, et je ne sais pas pourquoi, pendant une durée de presque un an, je n’ai plus rien fait, je ne me regardais dans le miroir que pour me nettoyer le visage, et hop, je filais directement à la douche, alors que ce n’était pas dans mes habitudes.
Et puis, ça fait quelques temps, que je m’y remets, je suis déçue de moi-même, car cela m’empêche d’accomplir beaucoup de choses, je ne sors pas lorsque j’ai « gratté » je me renferme jusqu’à ce que ça passe.
Je me suis mise au sport depuis presque un an, et ça m’aidait beaucoup, seulement, lorsque j’ai ces « croutes », désolée du terme, ben je ne peux plus, c’est carrément je me refuse qu’on me voit comme ça, je me trouve juste, dégueulasse et pas regardable, alors que souvent c’est qu’un seul bouton gratté à la fois, mais je suis perfectionniste et je ne tolère aucun défaut sur ma peau, ça me pourrit réellement la vie, et mon entourage, (ma mère notamment) ne comprend pas ce problème et cela engendre vraiment des disputes, car je suis limite « dépressive » lorsque je me suis mutilée. Ma mère a déjà eu de l’acnée sévère lorsqu’elle avait 20 ans, c’était psychologique, du coup, elle ne comprend pas que je me pourrisse la vie pour ce qu’il lui parait, « si peu » pis entendre les gens dire « oh ben c’est rien, ça se voit pas beaucoup » ; « oh mais on s’en fout tu les emmerde les gens » ; « roh mais les gens ne regardent pas ça » enfin bref, ceux qui disent ça évidemment ont une peau plutôt nickel, alors forcément…

75. Joanie - 1 février 2013

Bonjour, je m’appelle Joanie j’ai 21 ans.
Je vis la même chose que vous depuis environ 10 ans maintenant.
Je suis tellement rassurée de voir que je ne suis pas seule dans ce cauchemar qui me pourrit la vie.

J’ai toujours été vraiment jolie, et je le sais aujourd’hui. Le problème c’est que lorsque j’ai commencé ce comportement compulsif je ne le croyais pas dutout. Au contraire. Deplus je n’ai absolument jamais fait d’acné! J’ai toujours eu une belle peau de porcelaine (sous ces affreusent gales, croutes, bosses enflées et cratères). Par contre, comme n’importe qui, il est innévitable de parfois avoir affaire à un bouton. J’ai toujours été une enfant confiante, mais ca a changé en vieillissant…
Au début de mon secondaire, je me suis fait intimider pour une raison aussi stupide que mes rousseurs. C’est là que tout à mal tourné. Je me suis fait dire que j’étais laide, à cause de mes taches de rousseurs, laide à cause de mes cheveux roux. Ma vision de moi même à changé. J’ai voulu tout changer de moi. J’ai commencer à vouloir être belle et surtout PARFAITE. Comme ca, on aurait plus de raison de m’intimider. J’ai teint mes cheveux noirs, je me couvraient les rousselures au visage avec du fond de teint épais et plus foncé que ma peau… (OH que ce n’était pas joli! mais dans ma tete, pour être parfaite, il fallait être bronzée avec les cheveux foncés.) Et puis, ma quête de la perfection est allée plus loin. Je me suis mise à vouloir une peau parfaite.

Et puis voilà, la dermatillomanie est devenue ma meilleure ou devrai-je dire ma pire amie. Depuis ce temps, malgré que les complexes de jeune fille (couleur de cheveux et taches de rousseurs) sont partis, je n’ai plus jamais toléré une minuscule bosse innofensive sur ma peau, aucun point noir, aucun poil incarné, rien. Je n’assume aucune cicatrice nomplu. Je suis carrément obsédée par une peau totalement lisse. Je me trouve dégeulasse si jai un bouton. Et je me trouve dégeulasse à cause des cicatrices que je me suis faite avec les années. Je suis obsédée par ce que les gens voient de ma peau. Ma pire peur serait que quelqu’un ce dise  » oh mon dieu mais c’est dégeulasse! » Cette maladie contrôle ma vie. Je peux passer toute une journée avec une écharpe même s’il fait chaud pour cacher un « bobo » sur mon menton, ou un col roulé pour cacher les rougeurs sur ma poitrine. Je m’empêche de sortir après une crise. Je me cache dans la salle de bain pour m’habiller pour éviter que mon copain voit les rougeurs sur mes bras, sur mes jambes ou dans mon dos ( ET OUI! je réussit même à me blesser le dos). Je suis tellement épuisée de toute cette planification autour de ma maladie…

Je n’en parle plus, car ma famille et mes proches ne comprennent pas pourquoi je fais cela. Et quand je leur en parle, ils ne sont pas patients, car ils ne voient pas la difficulté que j’éprouve à ne pas toucher un bouton. Ils ne comprennent pas que même quand il n’y a pas de miroir, je me tripote le visage à la recherche d’une bosse et que lorsque je trouve cette bosse, que j’entre dans un autre monde ou plus rien n’existe appart cette maudite et dégeulasse bosse. Que je cours vers un miroir et que je l’explose cette bosse!!! Que ce n’est qu’après que je réalise ce que j’ai fais.
C’est comme une lotterie! Le soir je fais toujours le ménage dans mon visage, dans l’espoir d’en améliorer l’apparence. Puis lorsque je me lève le matin, deux sénarios sont possibles: Parfois, mon visage est mieux, et la je suis fière de mon beau travail et d’autre fois le résultat est affreux…et là c’est la catastrophe! Et je recommence pour essayer d’améliorer le résultat… ca n’arrête jamais… Ca fais pratiquement 10 ans que je me décois jours apres jours d’avoir fait ce que je ne dois pas faire. Ca fais 10 ans que je vie dans la hônte et dans la peur de ne pas pouvoir m’en sortir. C’est un lourd fardeau à porter…

J’ai espoir de pouvoir guérir depuis que j’ai trouvé ce site.
Merci de m’avoir redonné espoir 🙂

Barbara - 1 février 2013

Bonjour Joanie,
J’aurais pu écrire très similairement la même chose: j’ai commencé jeune, au colège, j’étais jolie et sans acnée, mais je ne le réalisais pas car j’étais pas à l’aise socialement et avec des rapports parentaux difficils, je ne m’assumais, un profond manque de confience s’est installé alors qu’avant j’avais toujours été une petite fille souriante, insouciante et extravertie… aujourd’hui, j’ai 27 ans, je me suis renseignée il y a quelques années: psy, livres, blogs, comportementaliste.. réussir à en parler autours de soi.. mais le sujet est peut traité par les professionnels, ca commence aux EU et au Canada et comme tu le dis, l’entourage ne comprend pas, qu’on se gache et s’abime alors que justement on a la chance d’être jolie.. tu as mis le doigt sur un mot important: perfectionnisme. être trop exigeant avec soi-même, donner trop d’importance au regard des autres sans le vouloir et cultiver une situation de mal être alors que justement on désir être heureux et moins obsédé par sa peau, juste les idees légères et ne pas se scruter dans le mirroir comme quelqu’un d’anormal à la recherche d’un défaut qu’on est seul à voir pour l’éliminer alors que cela créra une marque qui s’infectera ou fera une croute qui de toutes facons se verra plus qu’un minuscule point noir et on ne se sentira ni jolie et peu fière. une obsession sur une peur de bouton irréelle. Le désir d’une belle peau arfaite pour être belle est une illusion, j’ai regardé dans le métro certaines femmes avec une belle peau en les enviant, mais l’envie ne mène pas au bonheur, les vrais belles femmes sont celles qui sourient et s’asumes, quand on se sens bien cela se sens, se voit et c’est ce qi compte avant la qualité de la peau, on le sait toutes, mais il faut y arriver. Je suis comme toi, à ocsiller en les périodes où je m’en sort, les périodes où je maitrise et y touche peu et les rechutes. Celà peu dépendre de mon moral, j’ai remarqué qu’il faut que je sois souvent occupée, que je vois du monde. Si je suis seule, que je pense trop, que je m’ennnuie, que je n’ai pas la volonté de m’occupée par une activité plus intéressante, je me laisse aller des heures au mirroir, et plus j’y touche, plus je marque, plus j’y retouche et c’est le cercle infernale. Les périodes où je n’y touche pas, j’ai plus de forces pour résister, surtout que j’ai le teint plus éclatant, mais je vois les points noirs et les petites boules qui indique un pore bouché de sebum, le tout c’est de prendre soin de soi à ce moment précis, de résister, de faire un masque même si aucun produit n’est efficace pour desobstruer la peau, se maquiller, se sentir jolie. Ne jamais oublier que la guérison est là, même si c’est long et qu’il y a des rechutes il ne faut pas oublier qu’on est capable de résister. Les psy ne m’ont jamais vraiment aidés, plusieurs m’ont dit que je suis hermétique à la thérapie, ce qui m’aide le plus c’est de me sentir bien, les moments heureux, les journées avec son chéri, les vacances bronzees, tout ca, même si je le fais quand même un peu tout le temps, j’ai l’impression qu’avec les années je tiens le bon bout. à 25ans je m’étais dit « j’arrete, maintenant je suis une vrai femme, avec tout pouretre heureuse, je ne veux pas que ca continu, si je ne suis pas capable d’arreter maintnant, quand? hors de question que je passe toutes mes plus belles annees avec ca! » je fuie les appareils photos et vois les marques malgré la couche de fond de teint quand je me vois en photo, je me dégoute. Bien entendue, malgré ma motivation et qu’avec le temps j’ai reris confience en moi après l’adolescence difficile, je n’ai pas réussi à arreter comme ca. Mais, aujourd’hui je sens que je m’en suis presque sortie, personne ne peut vraiment t’aider, je m’embouillais avec mes copains s’ils voulaient me faire sortir de la salle de bain et les mots de ma soeur « tu vas vraiment finir pas te recouvrir de cicatrices, mais quel domage! » sortait de ma tête devant le mirroir, tout ce qui comptait c’est de passer de pore en pore comme un pantin sans cervelle.. Mais j’arrive à de plus en plus maitriser, c’est vrai qu’il y a plus de témoignages de personnes qui dépriment à cause de ca depuis des années que de personnes qui s’en sortent. Moi meme, mieux je vrai, moins j’ai envie d’y penser et donc je ne vais plus sur les forums, mais je recois les nevaux messages sur ma boite mail et voilà, je le dis: je vais mieux, j’y ouche peu, oui certe dès le matin je peux y toucher, dans une cabine d’essayage, un ascansseur, des toilettes au boulot, le soir fatiguee avant de dormir, oui c’est nul tout ces moments où je devrais penser à autre chose, mais je pense POSITIF, je me concentre sur mes progrets, que les fois où je me massacre sont devenues rares, ma peau devient plus résistante et cicatrise mieux, s’y j’y touche c’est un ou deux points noirs, je me limite et surtout pas tous les jours, et peut etre qu’un jour je n’y toucherais plus! il faut prolonger les périodes où ca va et réussir à stopper les périodes où on craque, si possible enlever les mirroirs ou les recouvrirs d’images, de mots, se forcer à ne pas mettre de fond de teint tous les jours, aller à la piscine, au sauna avec une copine, aller cher le coiffer, se mettre un masque de beauté à un moment ou on se sens l’envie de craquer, se forcer à rentrer dans la salle de bain prendre une douche sans se scruter le visage, réagir vite, à la seconde où on pourrait rentrer dans une phase de triturage, mettre de la musique qui nous rends guaie pour se sentir forte et épanouie, tout les jours mettres nos beaux vetements préférés, ne pas les réserver qu’aux occasions, demander à son hommes de le dire tout les jours tout haut s’il nous trouve craquante et surtout ne pas se laisser le temps de tourner en rond, se faire un atelier de peinture, de guitare, de cuisine, n’importe quoi qui nous occupe et qui nous rende fière de nous plutot que de perdre sont temps à s’enlaidir et à voiloir rester cachée et enfermée après à ne plus sortir. Se forcer à aller à la soirée ou au rendez vous prévu après un massacre au lieu d’annuler, moi j’étais capable de me mettre en arret maladie ou darriver tt les temps en retard au boulot car cela me semblait évident que mes marques se voyait sous mon maquillage, je plentais mes amis au dernier moment, je me défigrais toujours pile au moment ou ca tombait mal.. mais les autres s’en foute, se qui compte s’est detre là, on est ses actes et non pas son apparence! la comprtementaliste disait que -malgré le fait que je cache du mieux possible avec le fond de teint mon toc- c’est une facon d’attirer l’attention, un sos pour dire que ca ne va pas. mais qu’est ce qui ne va pas? dur de réaliser. les psy dire qu’on reproduit incontiement un shéma qu’on connait par peur de l’inconnu, quitte à se remettre dans des situations ou on se sent mal, provoquer soit meme son malheur, ses echecs, et meme pour les couples ils disent qu’on choisi ncontiement l’homme qui peut ressembler au parent qu’on deteste, car si ca n’a pas été petite, on est conditionné comme ca et on ne sait réagir que en victime ou en personne toujours en échec, on tente de se convaincre qu’on est jolie, qu’on a du talent, le pire revient toujours au gout du jour. Bon, je ne sais pas si les psy ont toujours vraiment raison, on peut y refflechir ca coute rien, ares on est d’accord ou pas, moi ce que je pense au final c’est: on n’a qu’une vie, elle est courte et etre heureux ne dépend que de nous, il faut décider chaque matin d’etre joyeux envers et contre tous les problemes, etre belle quel que soit son physique, c’est avant tout le vouloir, se sentir belle. le bonheur ne vous tombera pas dessus, vous ne guerirez pas un beau jour avec un evenement de votre vie qui vous rendra plus heureuse (des femmes continuent apres maternité et mariage) celà changera seulement si vous changez, si vous vous sentez responsable de votre bonheur, si vous vous mettez enfin une bonne fois pour toutes dans le crane: oui je suis capable d’arreter et ca comence par des petits détails et progrets chaque jour, faites un calandrier de tout les jours ou vous n’avez pas craqué. allez courage à toutes!!!

Camillou - 1 février 2013

Barbara, ton message est simplement superbe. J’ai écrit ici, il y a quelques temps, je ne croyais plus en rien. Je n’avais envie de rien. J’étais complètement éteinte. Aujourd’hui, je suis plus motivée que jamais. J’ai envie de guérir, j’ai envie de réussir. Cela fait une semaine que je lutte pour ne pas toucher à ces vilaines pores. J’essaye d’y aller petit à petit, pour l’instant, je me garde le droit de me « défouler » au niveau du décoletté mais je m’interdis de toucher au visage. C’est tellement dur. Une semaine, c’est énorme pour moi et je suis déjà fière d’avoir réussi à lutter jusque là. Tu as raison: « Ne jamais oublier que la guérison est là, même si c’est long et qu’il y a des rechutes il ne faut pas oublier qu’on est capable de résister. ». Cette phrase m’aide. J’espère réussir à tenir une semaine de plus. J’espère en avoir la force et la volonté. Néanmoins, ma peau et ma pulsion m’obsèdent, je sens que je vais craquer. Ma psychologue me dit que lutter ne sert à rien mais je vis de plus en plus mal les « crises » et j’ai envie de les combattre. J’ai envie de me battre contre moi-même. Contre cette partie qui me ronge et me détruit. Le problème dans cette lutte c’est que le besoin DE ME VIDER s’accroît de jour en jour. C’est vraiment de cela dont il s’agit: me vider.

Barbara - 5 février 2013

Camillou, ca me fait plaisir ton gentil mot 😉 écoutes, il faudrait que tu sois toujours occupée, faire des choses qui te plaisent, ne pas rentrer chez toi pour tourner en rond, ou si tu rentre tu penses aux choses que tu vas faire et surtout tu t’interdit d’entrer dans la salle de bain, meme si tu sens que tu as les pores bouchés tu lutte en t’adonnant à des activités plus constructives et chaque jour passé sans craquer est une victoire et tu as raison, si tu craque, le premier pas c’est de ne plus craquer chaque jour et aussi de limiter comme tu le fais et puis limiter de plus en plus 🙂 courage, ce blog est une bonne chose 🙂 PS: les psy son humains et malgré leurs études ils ne détiennent pas la vérité universelle ou la solution à tout, ce qu’un psy dit peut aider à se poser des questions, mais on a complêtement le droit de penser qu’il se plante ou que ce n’est pas la meilleure méthode pour soi, en tout cas avant la parole du psy, la clef est en soi et si tu penses quelque chose qui peut être bon pour toi, vas y, on est pas des pantins, c’est bien de s’aider d’un psy, mais on reste aussi assez intelligeant pour refflechir seul 😉 bonne journée!

76. john - 1 février 2013

Vous pouvez obtenir votre dos ex Avec l’aide d’un lanceur de toutes sortes qui m’aide
Ce genre de situation au Québec You Now j’ai eu des problèmes et des différends avec mon copain et nous avons rompu, en raison de la dépression, il était gangrenée quelques mois de notre mariage, j’ai eu le demandeur à l’aide d’urgence à partir d’un type LAUNCHER qui m’ont aidé à combiner mon copain , nous sommes maintenant je suis enceinte de mon Mary et le deuxième bébé, et il dispose de trois jours pour se faire payer Fallu mon ex Retour pour moi donc.
Est-il vraiment Effet fr types de lanceur de l’ONU réel.
Vous pouvez le contacter par e-mail
Samuratellerspell100@gmail.com

77. Joanie - 2 février 2013

Merci beaucoup Barbara pour ta réponse.
Ca me fais tellement du bien de voir qu’on peut réellement guérir ou du moins améliorer notre situation. Hier, suite à l’écriture de mon commentaire, je me sentais pleine de colère et de peine. Tellement, que la première chose que j’ai fait c’est de rentrer chez moi discrètement sans faire aucun bruit (pour éviter que mon copain m’entende arriver) et je suis directement allé dans la salle de bain me faire un massacre… après mon espèce de transe/échapatoire, remplie de déception et de colère face à moi même, je me suis regardée et me suis mise à pleurer. Mon copain m’a entendue et est tout de suite venu voir ce qui n’allait pas. Et nous en avons parlé! Oui! Et m’a écouter pleurer, il s’est intéressé à ce que je vivais au lieu de fuire le sujet. Certe il ne me comprend toujours pas, mais je me suis vidé le coeur, je lui ai montrer les blessures que je lui cachait en allant m’habiller dans la salle de bain…Il m’a dit que j’étais belle. Que même avec ces bosses enflées rouges et cest croutes, j’étais quand même la plus belle femme au monde à ces yeux. Ca m’a soulagée, je n’ai plus besoins de me cacher devans lui, je sais qu’il ne partira pas même s’il voit mes affreux bobos. J’ai aussi réalisé que les gens ne voient pas mes boutons aussi énormes que je les voient. Un peu comme une annorexique qui ce voit beaucoup plus grosse qu’elle ne l’est en réalité… Ca aussi ca ma soulagé!
Je suis allée travailler aujourd’hui malgré mon visage boursoufflé à cause de ma crise d’hier et de celle de ce matin, et la journée c’est bien passée. Je n’ai pas eu de remarques de personnes. J’ai maquiller mes yeux plus qu’à l’habitude pour essayer d’attirer les yeux des gens ailleurs que sur mes boutons. Et je crois que ca à marché! Je suis fière d’y être allé, car normalement, avec l’état de ma peau actuel, je ne serais pas sortie.

J’ai même pris le temps de me préparer un genre de journal de description de mes crises pour essayer de prendre conscience de ou,quand,comment et surtout pourquoi je fais une crise. je vais essayer de trouver des liens entres mes crises pour trouver ou sont mes moments de faiblesses… Je suis déterminé à arrêter, car comme tu l’as dis, si je n’arrête pas maintenant, quand est-ce que je vais le faire?

Je décidé d’être POSITIVE et je le suis encore plus depuis que jai lu ta réponse. Encore un gros merci!!! 🙂

Barbara - 5 février 2013

Joanie, ho c’est super! tu as vu comme ca fait du bien de prendre son courage à deux mains et de tt de meme sortir après un masacre! et oui finalement la journee peut bien se passer, on peut avoir de bons moments, en tout cas on se sens bien mieux que si on était resté enfermee à culpabiliser ou à y retoucher et se sentir emprisonnee de son toc! et surtout les gens ne voient rien car avec un bon maquillage ca passe et les gens te parlent à 20 cm du visage et surtout là où tu as totalement raison et ton copain également, c’est que l’on fait de la dysmorphophobie: on voit notre coprs, en l’occurence la qualité de notre peau, pire que la vrai réalité et donc le regard des autres. et la peur de voir des boutons et des poins noirs et qu’on est une peau « sale » et donc qu’on soit laide est une peur IRREEL, comme tu le disais la peur de grossir chez les anorexiques alors qu’elles sont trop maigres et donc les « remèdes » qu’on va s’infliger pour lutter contre le sebum de la peau, le fait de la pincer et triturer régulièrement nous fait plus de mal qu’autre chose, ca abime notre peau au lieu d’en faire une peau de meilleure qualité, comme une annorexique qui se priverait de manger alors qu’elle est déjà trop maigre et faible et que ca la rend malade. mon ex copain me disait aussi que tout se qui compte se sont les traits de mon visage, que c’est tout ce qu’il voit, je lui plait et c’est tout, un bouton en plus ou en moins ca n’a pas d’important et en plus il y a de grandes chances pour qu’il ne le remarque meme pas! et oui toute fille ayant été en couple sait bien qu’un homme fonctionne vraiment differement, ils ont un fonctionnement moins prise de tete, ils refflechissent moins sur les détails, vont à l’essenciel: un homme ne verra pas le petit dépot de calcaire autour du pommeau de douche, il ne se demandera pas pourquoi on a pas répondu à un sms, etc.. et donc un homme voit le sourire de sa copine, si elle est bien et l’embrasse si elle à mis une jupe, si elle se met de la crème hydratante sur le corps devant lui, mais s’il sort avec elle car il la trouve mignone, je pense vraiment sincerement que 99% des hommes s’en fouteront d’une peau pas éclatante car on est en plein hiver! en revanche on peut redemender gentiment d’avoir notre dose de compliments car ca fait du bien à entendre(on est des filles quand meme haha!), c’est top que vous ayez pu en parler, ca ne te donne pas le droit de passer pour une victime de ton toc et de t’abimer le visage en lui disant que tu ne maitrise pas hein?! mais j’espère qu’il t’aura à l’oeil 😉 et puis les beaux jours reviennent, on va pouvoir rebronzer LOL!! si tu veux bien, essaies de metre un mot assez grand sur le mirroir, un mot d’amour et d’encouragement que ton copain t’aurait écrit ou des mots à oi qui te donnent du courage, scotch le là où ton visage se reflète en position normale, de sorte qu’il reste juste un peu de place sur le coté pour se voir se raser ou se maquiller (au pire ton copain le descotch si besoin) et il faut l’enlever si des amis viennent chez vous en soiree, mais le but c’est que tu ne sois pas tentee en passant devant que tes objetifs soient moins facilement ignorables quand tu es face au mirroir et tu serais obligeee de te tordre le coup pour percer tes boutons c pa pratique ca t’oblige à réaliser ton acte et meme le mieux c’est de retirer son mirroir, de la mettre à la cave en attendant de mieux controler son toc, vous n’aurez chez vous qu’un petit mirroir dans le salon par exemple pour te maquiller A LA LUMIERE DU JOUR ET DANS UNE PIECE DE PASSAGE ET ou tu ne peux pas tenffermer, si besoin ton copain à un petit mirroir caché dans ses afaires, caché pour en disposer quand il veut se raser au dessus du lavabot. se sont des conseils, après chacun ses méthodes, tu en dispose comme bon te semble 😉 certains comportementalistes parle de cette méthode comme plusieurs étapes: – l’évitement: cacher la tentation des mirroirs et s’empecher de se toucher la peau, resister tant qu’on est encore à distences pour éviter le moment ou on chute dans la compultion et ou on arrive plus à se stopper. Là, si ca marche, la peau se renouvelle un peu et retrouve ses forces pour cicatriser plus vite que quand elle est sollicitée chaque jour. – ensuiste il s’agit quand on a réussit à sésister de se confronter au risque mais à un moment choisit par soi, quand on se sent bien on va volontairement devant un mirroir se dire qu’on va se regarder 5mn par exemple et que le but est de ne pas y toucher, puis de retourner à son activité fière de soi, tu vois un bouton? he bien tu le regarde et tu penses fort à ta volonté: le cycle de la peau est bien fait: ce bouton sechera très bien naturelement tout seul et partira sans aide! et pour terminer, après des semaines ou des mois à avoir pris du « level » à reprendre confience en sa volonté on peut ressortir les mirroirs, et puis si on se regarde s’est pour se dire « saperlipopette, mais qu’est ce que j’ai de la chance d’avoir de beaux cheveux (yeux bleux, lèvres pulpeuses, petit nez, bref, ce qui vous plait chez vous) et on repasse devant un mirroir sans y faire attention ou si on se regarde on s’interdit de se déprimer, on voit le positif et puis si on voit aussi les cernes on achète une crème pour les yeux et on se les masse, si on a une peau qui fait grise mine on fait un masque et on met de la terracota (si la peau va mieux on essait de pas lui infliger chaque jour un masque de fond de teint, car la peau qui recoit les rayons du soleil se porte mieux) moi j’aime bien le bicarbonate pour faire des peeling de temps en temps, surtout pas de soins décapants tout les jours car plus la peau est nettoyee et assechée et plus elle produit du sebum pour l’hydrter, donc on met une crème non comedogène chaque jour sous le fond de teint c’est important et le démaquillage c’est OBLIGAOIRE car meme si on s’est défoncé des boutons et qu’on ne veut pas voir ca, dormir maquillée c’est automatiquement un teint brouillé et des boutons qui s’infectent, moi j’aime bien l’eau micellaire le matin, c’est pas cher, mais bon, ca c’est chacun ses gouts après, ha oui, et puis ca semble évident mais: si jamais vous craquée à enlever un ou deux boutons vraiment voyant et que vous sentez que vous n’y tenez plus vous allez le faire: se laver les mains et désinfecter (bétadine, hexomédine transcutanée et puis si c’est le soir une bonne crème cicatrisante par dessus et encore mieux, si il y a un bouton et que vous décidez de ne pas l’éclater, mettez du gel pour nettoyer les mains sans rincage (depuis la grippe H1N1 tout le monde en a dans son sac et il y a des petits flacons en supermarché ca coute rien) l’alcool contenu va secher le bouton et le gel permet l’aplication localisée, le bouton seche seul 😉 pour les points noir un dermatho m’avait prescrit la crème differine (vous dites à la pharmacie que vous avez oublié votre ordonance et vous avez une chance sur deux de l’obtenir) c’est bien contre les points noirs, c’est une crème très forte et poisseuse, donc à mettre le soir avant de se coucher, mais surtout éviter les yeux et les lèvres, la crème à un effet desquament c’est à dire qu’elle élimine les peaux mortes et sèche, à éviter pour les peaux sensibles et irritables. sous la douche j’utilise un pain d’alep pour le visage, car dans le gel douche il y a du savon et cela deseche la peau et puis après la chaleur les pores sont dilatés un pressant doucement sur un point noir, il sortira plus facilement et si vous mettez des mouchoirs au bout des doigts comme en institut et que vous n’avez pas les ongles trop pointu vous marquerez moins, mais le principe c’est d’éviter autant que possible!!!! en étant patiente, avec des soins de beauté adaptés et quotidients, on peut avoir une plus belle peau, mais plus on l’agresse et plus elle marque et plus on la trouve moche et on y touche… si vous résistez à la tentation et prenez soin de vous, il y aura OBLIGATOIREMENT un résultat positif qui vous donnera le courage de moins toucher à votre peau, bon je parle toujours du visage, mais c’est vrai qu’il y a le décolleté, les épaules, les cuisses, les poils incarnés et souvent c’est caché par les vétements… écrivez ici si celà vous aide, c’est le but 🙂 bonne journée!
PS: je m’excuse pour la longeur de mes messages et si je monopolise la place, parler et écrire m’ont souvent fait du bien (moi aussi j’avais un carnet pour mes pensees négatives afin de comprendre ce qui déclanchait l’acte, quel stress ou maletre me poussait à « m’oublier » comme un automate devant un mirroire) là je dit ce qui me semble bien sur ce blog, c’est long, desolee, mais ca ne fait pas de mal, cette page internet à une longueur infinie et puis si jamais ca peut un tout petit peu inspirer quelqu’un pour l’aider, c’est tout ce qui compte, moi aussi j’ai lu tout les commentaires avant et je trouvais qu’il y avait beaucoup de desespoir, maintenant que je me sens sur le point d’etre presque complètement guerrie il faut que je le dise 😉

78. lily - 3 février 2013

ça fait du bien de mettre des mots sur ce que l’on vie et qui nous bouffe, ça doit faire une trentaine d’année que je maltraite ma peau, et lorsque ma mère me parlait de TOC je l’envoyais balader, mais finalement elle avait raison. Je me rappelle de la première fois que je me suis percée un bouton, je devais avoir 12 ans et c’est ma mère qui m’a montré, un comble! Quand j’y repense, c’est là que tout à commencé. Certe j’avais un peu d’acné mais pas une peau détruite par les cicatrices. Aujourd’hui j’ai les deux, toujours quelques boutons et des cicatrices abominables que je sais dissimuler, 30 ans d’expérience! C’est la première fois que je me confie. Ce qui me fait le plus de mal, ce n’est même pas ce complexe abominable qui me gâche la vie depuis tant d’année, mais le fait que mon fils a de l’acné, j’ai peur qu’il ne fasse comme moi. Pour l’instant il ne gratte pas sa peau, et je lui dis que s’il gratte ses boutons il aura la même peau que moi et du coup il ne le fait pas! Je voudrais arrêter de me mettre des tonnes de maquillage, arrêter de me gratter, j’ai aussi envie de guérir, maintenant que je sais qu’il s’agit d’une maladie. S’il le faut je me ferais aider. Je vous embrasse. Merci de vos témoignages.

Barbara - 5 février 2013

bonjour Lily, si je peux me permettre de vous donner un conseil, surtout sans prétention aucune, vous pouvez m’envoyer balader à me dire que vous ne pensez pas comme celà chacun est libre 🙂 mais ne comparez pas votre fils et vous, vous avez votre peau et malheureusement vos cicatrices, le les lui montrer pas comme une menace, une fatalité si on a des boutons, un risque si on y touche et « qu’on tombe dans la compultion du grattage », il a sa personalité, sa peau à lui, votre peau à vous et votre vie privee de femme avec vos problemes intimes ce n’est pas une fatalité pour lui car vous etes ca mère et parce qu’il vous cotoie de près il risquerait de reproduire. Vous pouvez toujours vous en sortir, c’est votre peau, votre combat et c’est toujours possible, quel que soit le nombre dannees depuis lequelles vous cedé à ce « vice » ce toc. après votre fils, il a sa personnalité son libre arbitre et n’est pas concerné par vos démonts, ne le menacé pas de ce qui vous fait honte et de ce que vous redouter pour vous, malgré vos difficultés personnelles, comme chaque etre humain, meme les meilleurs ont, vous restez une mère normale, qui doit montrer le comportement normal à son fils. à l’adolescande un garcon n’aura peut etre pas envie de parler de ses premiers boutons à sa mère et prèferera se confier à un bon copain et ils prendront peut etre ca pas trop à coeur si tt les garcons de l’école en ont en se disant que c’est une sale période pour draguer les filles et que ca passera, néhenmoins, si il a vraiment un peu plus que ca devient de l’accnée et que celà peut devenir un complexe, je pense qu’une dmarche classique c’est de l’envoyer (si il exprime que l’acnee le gène et que le biactol ou autre produit ne marche pas), la démarche adaptée c’est de l’envoyer chez un dermathologue, c’est un médecin, un professionnel qui lui dira ce qu’il faut faire ou les gestes à proscrire et non sa mère qui vouant bien faire risque de lui transmettre ses angoisses -encore, jinciste, c’est un avis perso, je ne vous connais pas et je peux me tromper bien sur) vous pouvez prendre un dermatho avec tarif conventionné sans dépassement remboursé par la sécurité sociale et si le dermatho le juge necessaire, il lui redonnera un rdv qqu mois après pour vérifier l’état de sa peau et votre fils se sentira encadré.
une dernière chose: je suis certaine que vous avez du charme malgré ces cicatrices, ce n’est pas la perfection physique qui compte mais ce qu’on dégage, mettez vos attouts en avant, arretez de vous dire que si votre mère n’avais pas montré l’exemble vous ne seriez pas dans cette galère, il y a un début à tout mais aussi une fin, vous etes responsable de votre vie, de vos actes , de votre bien etre, vous etes capable de changer meme si vous avez perdu confience en vous sur ce sujet depuis longtemps, il est toujours temps de positiver. je ne suis pas psy, je ne sais pas tout sur tout, mais un conseil ca coute, rien, vous n’êtes pas seule 😉 et puis au fait: et le père de votre fils il pense quoi de tout ca? lui aussi est concerné par les étapes de sa croissance et puis si vous vicez avec lui, vous avez le droit d’etre soutenue, qu’l vou dise que vous etes belle, vous avez le droit de vous confier sans honte à une bonne amie,et ce n’est pas etre malade que de voir un médecin ou un psy, c’est au contraire une démarche seine de quelqu’un qui se remet en question et qui veut avancer dans le bon sens (meme si je pense que beaucoup de psy sont des nuls qui servent à rien..) je me répète surement par rapport à de précédents messages -désolée-, mais: lisez des livres sur le sujet, sur les térapies comportementales cognitives ou sur le développement personnel, pour se comprendre et arreter de se culpabiliser et puis allez à la piscine, habillez vous joliment, allez chez votre boutique de maquillage et une vendeuse sympa accèptera surement de vous maquiller en vous donnant des astuces personalisés, bref, prenez soin de vous, vous le mériter et puis garder votre jardin secret et soyez forte et fière devant votre fils, il vous aime telle que vous etes c’est certain 🙂 courage et bonne journée!

Roxane - 18 février 2013

Bonsoir! Je suis tellement soulager de lire vos témoignages! Je me retrouve et me sens moins seul!
Car comme vous personne ne me comprends, même moi même! Quel plaisir ai-je a me détruire mon visage!!!!!
J en ai marre de Ca… J avais réussi une période a peu me triturer, mais la je suis dans un période de crise excessive! Et je sais plus quoi faire mon visage est horrible, j ose même pas sortir ou avec une tonne de fond de teins et je suis pas a l aise!!!!
J ai honte!!!
J espère que cette période va me passer… C est vrai que je suis pas très bien, j ai fait une grossesse extra utérine et Ca m a fait un choc malgré mes 3 merveilleux garçons. Je m en remet doucement! Aidez moi

79. Anonyme - 19 février 2013

bonjour, roxane je te comprend totalement car jai ce toc et c vrai que ca fait du bien de lire les temoignages des autres comme nous merci a tout le monde et bon courage a tous

80. Elena - 5 mars 2013

Salut tout le monde, je suis vraiment rassurée de pas être la seule, pour ma part ça fait 3 ans que ça dure!
Malheureusement il ne s’agit pas de mon visage, c’est pire puisqu’en fait je me retrouve avec de très grosses cicatrices du type tâches brunes sur les bras, le dos et la poitrine!!
Ce site m’aide beaucoup psychologiquement mais j’ai vraiment besoin d’aide!
Dès que je me déshabille et que je suis face à un miroir je cherche toujours à perçer un bouton même si il n’existe pas. Quand je me rends compte des dégats je me sens très très mal.

L’été approche et si je ne me reprends pas je serais destinée à mettre des pulls pendant toutes les vacances.
C’est très douloureux pour moi de me regarder dans un miroir ou lorsque je vois les autres en débardeur, des fois je me dis que mes tâches ne partions jamais et j’en pleur.
Si quelqu’un avait un ou deux conseils ça serait très gentil.
Et merci encore pour ce site 🙂

81. Anonyme - 28 mars 2013

Salut tout le monde,

Ca fait quelques années que je connais ce site maintenant et à chaque fois que je viens faire un tour dessus, je ne peux que constater la multiplication de nouvelles personnes qui découvrent ce qu’elles ont, qu’elles ne sont pas seules à vivre au quotidien avec cette « maladie »…

En dehors de trouver la force et la volonté d’y faire face seul ou de trouver le courage de demander de l’aide (ce qui est rarissime vu les caractéristiques de notre obsession compulsive, mélange d’addiction et de honte/tabou), je ne crois pas à une véritable guérison possible.

Ca fait déjà quelques années que je n’y crois plus et que j’ai renoncé à me battre, j’essaye seulement de vivre avec (même si ça a gâché et gâche bcp de choses).

Bonne soirée

82. Anaïs - 28 mars 2013

Nous sommes toutes et tous les seul(e)s et uniques responsables de note bonheur et de notre malheur.
Quoi qu’il nous arrive, les pires crasses du monde, absolument toutes les pires crasses, nous sommes libres soit de nous apitoyer, soit d’en tirer des leçons et de les transformer en forces! Nous possédons toutes et tous le libre arbitre… Il faut prendre conscience de notre responsabilité TOTALE dans notre bonheur. Chaque être humain souffre, même si certains vous paraissent si heureux (« oh, cette personne là est plus ci ou ça que moi », « celle ci est si joyeuse, comme elle a de la chance! », « celle ci a tout pour être heureuse, elle est belle, elle est aimée, elle a une place », etc.), tout ça n’est que de l’illusion, du phantasme créé dans notre esprit! Car chaque personne est au prise avec les même doutes que chacun(e)s de nous sur ce site, mais pour quelque chose qui lui sera personnel!

Cette « maladie » ne nous gâche pas la vie! C’est nous qui nous l’imposons! Elle est une croyance que nous continuons à entretenir jour après jour, mais elle n’existe qu’à travers nous! C’est donc nous même qui nous gâchons la vie, c’est du sabotage, mais c’est NOTRE responsabilité! Mais ce n’est pas un hasard: une maladie peut nous en apprendre énormément sur nous même! A nous d’aller le plus profondément possible en nous, pour décoincer là où ça bug, là où le comportement s’est ancré!

83. Anaïs - 28 mars 2013

Comme conseil, personnellement, même si j’ai encore des petites pulsions d’enlever ce qui pointe en mode « point blanc » et parfois, si y a un trop gros point noir, je peux dire que les crises frénétiques dans lesquelles on se perd des heures, suivie de la prise de conscience de ce qu’on vient de faire, rouge et boursouflée, ces crises là sont terminées! Et donc, mon conseil, c’est pas un truc facile et rapide, mais un truc lent et très profond: apprendre à s’aimer, VRAIMENT! Prendre conscience que nous sommes tellement plus que notre peau! Prendre conscience que nous sommes imparfaite, mais que nous sommes formidables, pour ça! Parce que « nos défauts sont notre caractère » comme dit la phrase.

Il faut comprendre le manque d’amour et de respect que l’on entretient, en se faisant du mal de cette manière.

C’est très long, mais c’est plus efficace que de se faire un peeling super agressif, qui fera qu’on ne touchera plus, le temps de cicatriser (et encore! on risque de craquer et de faire de terrible marques, après! Je le sais, je l’ai fait il y a quelques années!), mais après le peeling, le comportement sera toujours là!

L’essentiel, c’est de comprendre POURQUOI on a un comportement. Un comportement acquis, ce sont des neurones qui se sont connectés, pour nous procurer telle sensation de « réponse » à une sensation de « manque ». Donc il faut identifier notre manque, notre blessure (etc.) et trouver comment faire que les neurones se reconnectent différemment, c’est à dire, adopter un nouveau « comportement réponse » à ce manque! Le top du top, c’est trouver comment guérir/combler le manque en nous!

Tout ça, c’est long, mais c’est concret et profond et ça nous fait grandir SUR TOUS LES PLANS! Parce que notre vie est faites de pleins de niveaux différents, mais tous sont inter-reliés!

Personnellement, la méditation m’aide: elle aide à me reconnecter à moi même, à me « souvenir » de ma valeur, et à lâcher prise sur mes imperfections. Et à part 10 à 30 min par jour, c’est gratuit! 🙂

Allez les filles, bien sur que c’est possible, il suffit seulement de RETROUVER LA CONFIANCE EN NOUS!!!

Prenez soin de vous et votre peau, vous le méritez, elle aussi!

84. Garcia - 30 avril 2013

Bonjour à tous, rejoignez moi sur ma page facebook « dermatillomanie » afin de s’encourager et de tout partager. Bisous.

85. lili - 5 Mai 2013

Bonjour à tous, voilà plus de deux heure que je lis vos témoignages.
J’ai 23 ans et depuis 10 ans je me défigure, ca commence toujours à cause d’un bouton, et je commence à écarter ma peau entre mes doigts pour cherche le moindre minuscule point noir… ses 5 dernières années ca c’est nettement empiré, je me suis équipé d’une aiguille pour soit disant moins me faire de cicatrices et déculpabilisé, mais c’est pire que tout, il m’arrive de faire quatre ou cinq trou dans le même boutons parce que le pue n’est pas sortis, et je presse et je presse et je perce a nouveau le bouton s’enflamme devient énorme au bout de 30,40 minutes sur ce même bouton je fait un pas en arrière et me vois complètement boursouflé, ensanglanté !
Le lendemain c’est pire les croutes sont énorme et j’ai tellement appuyer qu’il y a une croute a l’intérieur de la plaie, ce qui me donne la sensation qu’il y a un gros bouton bien mure en dessous…. Et si je suis dans un  » mauvais jour  » je reprend mon aiguille et perce encore …
C’est un cercle vicieux, un TOC qui peut être compris uniquement par ce qui en souffre, le pire c’était mes ex qui m’on tous dit a un moment ou un autres  » ca fait 1 heure que tu es devant le miroir qu’ecce que tu trafique !?  » et ce moment ou je me retourne complètement massacré, ou je vois l’incompréhension, le dégout de ce visage abimé… ce moment est très traumatisant .
Combien de RDV de soirée j’ai annulé a cause de ses crises prétextant être fatigué . et quand les gens me demande ce qu’il se passe avec mon visage, j’invente une intoxication alimentaire, une allergie, un moustique très agressif, tout les mensonges sont bon pour ne pas avouer que je me mutile le visage.

ses derniers mois, j’ai réussi a me calmer, la méthode qui marche le mieux pour moi, c’est au moment ou je me colle trop près du miroir, ou mes doigt commence a tâter ma peau, je dit a voie haute bien fort  » aaaaaaah non non non non je vais pas commencer a me massacré pour RIEN !!!!!!  » j’éteint la lumière et je part immédiatement de la pièce !
c’est très dure, très frustrant je vous l’avoue mais le lendemain quand je me maquille et qu’une simple poudre suffi contrairement a une tonne de fond de teint la récompense est là !

en 10 ans de souffrance de ce trouble du comportement, j’ai pu bien réfléchir et analyser; j’en suis arriver à cette conclusion pour le moins  » bizarre  » : je suis jolie, très jolie même, on me le dit souvent, on ma proposer beaucoup de chose liée au mannequinat. mais chaque compliment que l’on me fait, je ne sais toujours pas pourquoi mais je le vie très mal, et quand je me massacre le visage, j’ai l’impression d’avoir enfin le physique que je mérite. j’ai eu beaucoup de mal a me l’avouer et l’écrire aujourd’hui est douloureux.
Je pense souvent a faire une thérapie, je suis certaine que ca m’aiderai, mais pour le moment impossible de passer le cap…

Ce soir, je me suis mise à nue, j’en pleure devant mon écran.
Courage à tous dans cette longue bataille.

86. Elise - 5 Mai 2013

Bonsoir à tous !
Un grand sentiment de solitude vient de disparaître après avoir découvert ce site et en lisant tous les témoignages.
Je faisais une recherche sur le « skin picking » (la dermatillomanie, quoi) parce que j’avais entendu dire à la télévision qu’une association américaine considérait ça comme un trouble mental.
Du coup j’ai décidé d’en parler avec ma psy.
Depuis que je suis toute petite, je me peux pas m’empêcher de gratter n’importe quel bouton sur mon corps. Mon visage, mon décolté et mon dos sont carrément massacrés, je ne peux plus mettre de débardeur ou de décoltés parce que c’est vraiment hideux, j’ai beaucoup de croûte à force de me gratter au sang, et le pire pour moi dans tout ça, c’est que je suis métisse, et que je fais des cicatrices pigmentées (donc on les voit super bien).
Ma psy pense que cette pulsion venait d’un malaise vis-à-vis de moi même engendré par mon environnement.
Et c’est vrai, je l’ai constaté : ma pulsion devient virulente quand je suis de mauvaise humeur ou je suis stressée (et je suis lycéenne, avec le bac qui arrive, je suis en pleine crise !!).
On a évoqué le fait de trouver quelque chose qui pourrait me servir à passer mes pulsions. Pour moi, elle m’a conseillé de toujours occupé mes mains pour eviter de porter mes mains à mon visage (ou a une endroit de mon corps que je serais susceptible de gratter).

J’ai toujours l’impression d’être seule dans ma lutte contre ma pulsion et de ne jamais avoir été encouragée par mes proches. Un simple « Non mais tu t’es vue ? Tu vas devenir laide si tu continues ! » n’était absolument pas capable de m’aider. Au contraire, ca ne faisait qu’empirer la situation. Les gens me regardaient avec dégout et/ou pitié en voyant toutes ces croutes et toutes ces tâches qui ornaient mon visage, et j’ai commencé à complexé et perdre toute envie de me battre.

Maintenant que j’ai trouvé ce site, je sais que je ne suis plus seule, et j’ai retrouvé en moi une lueur d’espoir et la force de me battre. Je suis déterminée. D’ailleurs, j’ai pris rendez-vous avec un dermatologue pour faire un peeling. Normalement, ca devrait faire enlever les tâches. Et j’espère quand voyant mon corps sans tâches, j’aurais ce déclic qui ne me fera plus recommencer.

Bon courage à vous tou(te)s. Je sais que la bataille est dure. Mais avec du soutien et de la volonté, on va tou(te)s y arriver !!

87. Elena - 9 Mai 2013

Salut les filles, vous pouvez pas savoir à quel point je vous comprends! Pour ma part ça va faire une semaine environ que je n’ai pas eu de très grosse crise.
Il commence à faire chaud et devoir me mettre en pull est un véritable supplice, mes tâches sont vraiment très grosses et foncées! Je ne sais pas quelle est la partie la plus horrible : mon dos ou mes bras?
Mais pour l’instant j’essaie de me concentrer sur ma guérison et j’ai pris rdv chez une dermatologue, ce rdv est dans un peu plus d’un mois et j’espère vraiment qu’elle me trouvera une solution car pour l’instant c’est la déprime de se cacher sous des pulls et pire quand je me vois dans un miroir!
J’ai lu ton commentaire lili et je pense que tu devrais te débarrasser de toutes les aiguilles que tu trouveras chez toi.
J’espère qu’on arrivera un jour au bout de cette misère!

88. verotutatis - 4 juin 2013

Plus que le miroir, pour moi le pire ennemi est la luminosité. En effet il y a certaines salles de bain que je redoute plus que d’autre, car quand on s’y approche du miroir, avec une certaine luminosité, on y voit tous nos comédons, et la c’est le drame, la tentation est trop forte!

89. verotutatis - 4 juin 2013

Le problème aussi, hormis les dégâts sur la peau, c’est TOUT CE TEMPS QU’ON PERD à faire cela!! Souvent on arrive en retard à un rendez vous a cause de ça, et les autres sont fâchés. Donc ça pourrit non seulement notre peau mais aussi nos relations sociales. Et aussi notre profession ou études car ce temps-la c’est du temps de travail qu’on n’a pas investi.

90. SOUTIEN - 10 juin 2013

A ceux que sa intéressent, j’ai créé un groupe privé sur facebook, rejoignez-nous pour partager conseils, encouragements, défis.
C’est par ici : https://www.facebook.com/groups/668105066539022/

91. Gaufrette - 24 juin 2013

bonjour,
Je viens de tomber par hasard sur ce forum … et waouuu une illumination de savoir qu’on est pas seule à vivre ce cauchemar !

Pour mon histoire, depuis mes 19 ans j’ai réellement été atteinte de ce TOC, aujourd’hui 22 ans et toujours au même point.
je suis aller 5 dermato avant d’en trouver un génial qui lui seul a su me dire que j’étais atteinte d’acné excoriée ! Il m’a d’ailleurs même fait prendre plusieurs rendez vous chez un Psy bon malheureusement le psy et moi sa passait pas …

Malgré tout j’avance un peu quand même, mais ce triturage est bien plus fort que moi, me toucher le visage, enlever chaque petite croute est une gestuelle bien ancrée !
Même e, se ménageant c’est très dur, parfois j’arrive à tenir 2 jours mais c’est rare ! Après c’est souvent une grosse rechute avec à la clé aiguille et pince à épilé…
Une catastrophe !!!

Allez courage tout le monde !

92. CKoug - 2 septembre 2013

Bonjour à toutes/tous,

Je pense avoir fait aujourd’hui la plus grande découverte de toute ma vie: je suis comme vous, je suis malade.
C’est très étrange à dire, je pensais être juste trop stressée, avec une peau sensible.
Dans ma famille mon frère et ma sœur ont eu une forte acné. Moi je n’ai rien eu de très prononcé mais je me retrouve aujourd’hui, à 23 ans, avec une vilaine peau alors qu’eux ils s’en sortent très bien.
Je me suis toujours trituré le visage et en juin je me suis pris à mon dos. Une catastrophe!!! J’ai vu dans les yeux de mon copain du dégoût, ce qui m’a beaucoup chagrinné et motivé à me battre.
Il est parti en stage à l’étranger et nous nous voyons pas pendant 5 mois. Mon défi? Retrouver une jolie peau pour ne pas le perdre.
Je pense aujourd’hui pouvoir y arriver, j’ai lu tous les articles et commentaires et ça me fait très chaud au cœur de voir que je ne suis pas seule avec ce problème de taille. Il faut qu’on y arrive!!! Ce n’est plus possible de se faire autant de mal, de se rendre moche et sal pour des simples petits boutons de rien du tout qui devraient partir en 3 jours si on n’y touche pas.

Bref, tout ça pour dire un grand MERCI a vous tous. Vous allez me faire avancer dans ce combat.

93. Marie - 4 septembre 2013

Bonjour,
Ce site web est entrain d’agir sur moi comme les livres de Christophe André « L’estime de soi » ou « Imparfaits, libres et heureux » : je pleure à chaque nouveau paragraphe tellement je me reconnais dans ce qui est écrit. Ce que je prends depuis 20 ans pour un aspect monstrueux de ma personnalité (et de mon visage) serait en fait une maladie ? Cela soulage déjà ma culpabilité car je m’en veux et me déteste à chaque fois que je me mutile. J’ai testé dès 1999 Diane 35, des traitement antibiotiques crème et oraux, 2 cures de Roaccutane, la médecine chinoise, le magnétisme et bien que je sois consciente que j’ai finalement peu de boutons, je ne peux m’empêcher d’y toucher car je me sens sale. On se bien lave chaque jour le corps, on se nettoie les oreilles, on se mouche, on va aux toilettes : alors pourquoi devrait-on garder sous la peau ce qui semble être du sale ? J’ai une pilosité développée qui nécessite une épilation des sourcils et du menton 2 fois par jour alors évidemment, je passe des heures à inspecter la peau de mon visage. Et depuis hier je suis dans un état épouvantable car j’ai voulu faire sortir un minuscule bouton sur la joue et cela s’est infecté alors que je nettoie sans cesse au Mercryl. Résultat : je me suis réveillée ce matin avec un ganglion près de l’oreille ! Merci pour ces conseils et témoignages qui me redonnent du courage pour surmonter ça. 2 ans de psychothérapie et de la volonté m’ont déjà permis d’apprendre à aimer la vie. J’ai envie que l’apparence de ma peau ne me la pourrisse plus.

94. Anonyme - 28 septembre 2013

effectivementwaouh !!! je suis tombée sur ce site par un autre lien par hasard. Je savais meme pas que ce que je faisais etait considéré comme une maladie. Le pire finalement c’est que je fais subir ca meme à mon conjoint car dès qu’i a une petite imerfection je lui saute dessus et s’il ne me l’aisse pas faire je suis hyper decue !! il m’a déjà dit que j’etais pas bien de faire ca, mais pour moi c’etait normal, ma mère me pressait les bouton lorsque j’etais ado, alors j’ai continue. Mais bon un peu trop fort je pense aussi car un bouton ne gueri que difficilement puisque je le triture tous les jours.
Alors bon vu qu’un evenement recent dans mon boulot m’a donné envie de changer de vie, je vais du coup aussi changé ce comportement et me guerir.

95. Anon - 30 septembre 2013

J’ai envie de pleurer quand je vois cet article, j’en ai vraiment les larmes aux yeux. Je suis vraiment contente, enfin je « me » lis sur le web, je suis pas la seule dans ce cas ! D’ailleurs je viens de remarquer, j’ai écris « seule ». On est beaucoup de filles à en parler. Est-ce que c’est parce qu’on ose plus se confier ou est-ce que ce serait pas un problème sociologique ? Là je commence à douter. Le seul moyen de savoir c’est faire une étude et j’en suis pas là, mais qui sait, peut-être ça existe déjà ^^
Bon j’ai pas lu les autres posts, je continue à me confier au cas où quelqu’un d’autre aie besoin de lire des témoignages. Par exemple, j’avais jusqu’il y a peu un TOC, qui était de me laver les mains. Je me lavais les mains des dizaines de fois par jour. Maintenant il part, et je réalise qu’il est parti avec le BAC. Un rapport avec les études donc, la pression du lycée, des examens, du regard des autres, des tensions qui s’en vont, jsuis enfin libre je suppose.
Je suis sûre que c’est pas anodin, que c’est lié à quelque chose dans notre vie si on fait ça. Et j’ai envie d’arrêter, et comprendre pourquoi je me fais ça. Et ça bloque quand j’y réfléchis.
Non, sérieux. Je connais vraiment ça, depuis que je suis pré-ado même, avant d’avoir de l’acné ou quoi. J’avais commencé par une fascination des épines. Ce qui était sous la peau. Je pouvais pas m’empêcher de l’arracher. Quand j’avais les dents de lait qui bougeaient, je me les arrachais froidement, avec beaucoup de satisfaction. Mais quand le temps des boutons est venu…
C’est énorme en même temps le plaisir que ça fait, quand ça « sort » ! Oui, ça dépasse complètement la raison, complètement. Et oui j’ai passé parfois une heure d’affilée dans la salle de bain. Pourtant j’ai 18 ans, je suis une fille comme une autre, on est loin des « humains de cirque » qu’on montre à la télé avec des tocs envahissants, par exemple. Mais pourtant, c’est plus fort que nous. On doit retourner quelque chose contre nous. Ce sentiment sur ce qui est à l’intérieur, je suis sûre qu’il y a quelque chose à ce niveau. Puisque, dans mon cas par exemple, je hais ce que je sens être sous ma peau, c’est que j’ai dû « l’apprendre » quelque part, que j’ai une pression qui m’empêche de « sortir » ce que je pense, ce que je ressens vraiment. Je balance des idées, ça peut toujours aider. Peut-être je m’éclate pas assez… ça semble cohérent en fait. Jcommence à capter, toutes ces fois où ce que j’ai pu créer (textes, dessins…) ou DIRE, j’ai eu l’impression que c’était moche, que j’étais moche. Rien qu’en faisant des liens entre les choses, comme ça, je me sens plus propre… bon courage 😉

96. Juu - 26 octobre 2013

Bonjour, en voyant tout vos commentaires et en voyant cet article, j’en ai les larmes aux yeux. Je me vois dans tout ce que vous avez écrit ça m’a fait du bien mais ça m’a aussi rappeler qu’en ce moment même mon visage est affreux sous mon maquillage. J’ai 16 ans et depuis l’année dernière mes boutons sont devenus une obsession surtout depuis cette année je me balade partout avec un miroir de poche je me regarde sans arret pour regarder si mon maquillage ne s’est pas enlevé ce qui laisserait apparaître mes boutons, c’est devenu une obsession ! je fais tellement de mal a ma peau que je me gratte a sang ce qui forme des croutes horribles sur mon front. Pas plus tard qu’hier je m’ennuyais j’étais seule chez moi et un tout petit bouton sur le front m’a interpellée je me suis convaincue de ne pas y toucher car je savais très bien comment ça allait finir, mais au final je n’ai pas pu m’en empêcher .. conclusion : je me retrouve avec un bouton percé mais rouge et qui forme une petite boule sous la peau c’est AFFREUX en plus je n’arrive même pas a le camoufler. J’en ai les larmes aux yeux. J’ai peur du regard de tout le monde je me cache au maximum, sous mon maquillage et j’évite le plus possible le regard des gens pour vous dire même celui de mes parents le soir quand je me démaquille je fonce tête baissée dans ma chambre lumière éteinte. Mais le regard dont j’ai le plus peur c’est celui de mon copain. j’ai tellement honte! je suis dans l’obsession d’une peau parfaite ; il faut que je sois parfaite. pour le regard des gens et pour moi même quand je vois mon copain j’essaie d’éviter son regard et si vous saviez comme c’est compliqué pourtant on ne peux pas dire que j’ai une acnée énorme mais pour moi c’est trop. Je vois beaucoup d’adolescents avec une peau parfaite surtout au lycée, et c’est dans ces moments que je me dis « pourquoi ça retombe sur moi? » je me cache tout le temps quand j’ai un bouton je suis de mauvaise humeur et j’envoie balader tout le monde pour me cacher j’en ai jamais parler à personne. il m’arrive de me rendre malade, ce que j’ai déjà fais plus d’une fois pour ne pas aller au lycée je me rend malade a en avoir mal au ventre a mourir et a vomir. Pour ne pas voir mon copain aussi quand j’ai un horrible bouton. J’en ai parlé a ma mere, mais elle ne comprend pas un matin avant d’aller a l’école un affreux bouton a fait son apparition je n’ai pas pu m’empecher de l’enlever et la l’horreur j’ai enlevé toute ma peau ça saignait c’était rouge affreux j’ai tellement pleurer mais ma mère ma quand même obligé d’aller a l’école.. la honte de ma vie j’ai chercher par tout les moyens de me cacher. Ma mère me dit toujours ah t’as presque rien puis avec le maquillage que tu mets ça se vois encore moins. PEUT ETRE que pour les autres ça ne se voit pas mais si moi je le sais si moi je le vois.. c’est que les autres le voient aussi. Ce soir je vais au cinéma avec mon copain je me sens mal a l’idée d’y aller j’ai peur qu’il remarque. Quand c’est comme ça je ne mange même plus. Pourtant j’ai été chez le dermatho qui m’a prescrit éclaran 5 et le médicament doxi. j’ai l’impression que ça ne change rien. Je n’en peux plus c’est devenu une maladie je ne sais vraiment pas quoi faire…

97. Jennifer Wayne - 14 décembre 2013

bonjour mon nom chaque corps est Jennifer Wayne Je veux juste partager mon expérience avec le monde sur la façon dont le Dr Ola m’aider , j’ai eu mon amour en arrière et sauvé mon mariage … J’ai été marié pendant trois années avec 1kid et nous vivions heureux que les choses ont commencé à devenir laid et nous avons eu des combats et des arguments presque tous les temps … il a empiré à un point qu’il a demandé le divorce … J’ai essayé de mon mieux pour lui faire changer d’avis et rester avec moi parce que je l’aime tellement et je ne veux pas perdre lui, mais tout juste n’a pas fonctionné … il a déménagé de la maison parce que c’était un appartement loué et toujours allé de l’avant de demander le divorce … je l’ai supplié et tout essayé mais rien n’a fonctionné . La percée est venue quand quelqu’un m’a présenté à ce merveilleux, grand lanceur de sorts qui finalement m’a aidé … Je n’ai jamais été un fan de ce genre de choses , mais tout simplement décidé de tenter à contrecoeur parce que j’étais désespérée et à gauche avec pas le choix … Il a fait des prières spéciales et utilisé son pouvoir … Dans les 4 jours mon mari m’a appelé et il a dit qu’il était désolé pour toutes les douleurs émotionnelles qu’il m’avait coûté , est retourné à la maison et nous continuons à vivre heureux , l’enfant sont trop heureux et nous nous attendons notre deuxième enfant … je l’ai présenté à beaucoup de couples avec des problèmes à travers le monde et ils ont eu de bonnes nouvelles … Juste pensé que je devais partager mon expérience parce que je crois fermement que quelqu’un là-bas ont besoin de lui … Vous pouvez lui envoyer un courriel par le biais de son adresse e-mail olalovespell @ yahoo.com .
olalovespell@yahoo.com . est son adresse de contact.

98. Anonyme - 16 octobre 2014

Je suis comme vous mais je n’ai que que 15 ans….
Je vais tout faire pour que cela ne dure pas jusqu’à mes 25 ans !!
Ce site m’a beaucoup aidée ! Merci

99. Maurane - 26 octobre 2014

Bonjour à toute, j’ai 16 ans et je souffres d’acné depuis 4ans. Avant je n’y fesait pas vraiment attention et ça ne me dérangeais pas plus que ça et depuis 2 ans c’est devenue une obsession..Chaque petits boutons que je voit est obligé d’être percer. Mes crises se font 1 semaine avant, pendant ou après mes règles et le reste du temps ma peau est assez belle. J’en ai marre, parce que je sais très bien que sans ces crises j’aurais peut être une super peau mais c’est moi qui m’inflige tout ça, du moins c’est cette fichue maladie, ce fichu grattage compulsif que nous sommes incapable de contrôler. Sa m’a fais du bien de lire tout vos témoignages, sa m’a fait du bien de voir que je ne suis pas la seule a vivre ça. Mais je me sens bète parce que je me plaint alors que je vis ça depuis 2 ans et qu’il y en a qui vivent ça depuis des années.. Je suis sur qu’on peut arriver a combattre cette maladie, je suis sur qu’on est plus forte que ça! On se gâche la vie, sa m’empèche de faire des tas de trucs, je n’ose même pas m’approcher trop près des gens quand je leurs parle par peur qu’il me fasse des remarques. J’ai regarder sur wikipédia d’ou venait le grattage compulsfif, et en faite c’est écrit que celle qui en souffre le plus sont des filles qui veulent tellement être parfaite qu’elles font en sorte de faire disparaitre la moindre petite imperfection qu’elles ont mais qui finit généralement en un carnage. Alors assumons-nous, assumons nos fichus cicatrices et nos fichus boutons parce que finalement c’est pas en essayant de les percer qu’ils partirons, au contraire généralement d’autres boutons arrivent a coté de celui qu’on avait percer la vieille, bref c’es un cercle vicieux.. Notre peau a besoin d’être chouchouter et non d’être abîmer. Il faut ce dire que c’est en arrêtant de s’en occuper qu’on arrivera a un résultat satisfaisant. Je suis prête a me prendre en main et a arrêter de foutre ma vie en l’air. Je vous souhaite du courage, en espérant que vous arriviez a arrêter tout se désastre. Prenez soin de vous et ne vous gacher pas la vie pour ça! Bisous a toutes.

100. EvaneSkin - 15 novembre 2014

Salut moi c’est Evane… je suis des vôtres et en voie de guérison ! Je compte créer un blog, et j’aimerais vraiment partager, avec toutes les personnes concernées, nos histoires !
Pour ça je souhaiterais commencer par vous proposer mon mail sur lequel vous pourrez venir vous confier ou tout simplement me demander des conseils etc…
vous pouvez donc me contacter ici : EvaneSkin@hotmail.com
Plein de bisous et de pensées positives à tous !

101. le coeur annick - 25 novembre 2014

Niquette

Bonjour à toutes,
Je suis comme vous je souffre de grattages compulsifs,mais j’en connais les raisons.
J’ai été victime d’inceste,j’ai tu tout cela à la demande de mon père il ne fallait pas le dire à ma mère,jusqu’au décès de ma mère et c’est à 34 ans que cela m’est revenu à la mémoire ensuite j’ai été dans le déni et depuis que je suis arrêtée de travailler je me gratte.
sur tout le corps.
Mon médecin traitant s’en étant rendu compte,m’a conseillé une psychanalyse j’en avais fait une au décès de mes parents où les choses sont revenues.Donc depuis le début de l’année je revois mon analyste et je reparle de ce qui m’a fait souffrir, car souvent la culpabilité est là,un regret de n’avoir rien pu dire à ma mère ,ces émotions là je n’ai jamais pu les dire et c’est souffrant et cela fait très longtemps que j’ai tout gardé pour moi et que je m’y accroche sans raison car je suis victime .je vais aussi à un groupe de paroles de sos inceste.
Je sais que les grattages sont des symptômes de ce qui est arrivé, c’est la réalité l’inceste est ravageur surtout quand la victime s’est tu.
Si d’autres personnes sont comme moi, je serais heureuse d’échanger avec elles.

Merci pour m’avoir lu

Bisous à toutes

102. Anonyme - 16 janvier 2015

Salut, moi c’est Olivia!

J’ai 19 ans, et ça m’a fait chaud au cœur de voir que je n’étais pas la seule à souffrir de ce genre de problèmes ! Ma mère a divorcé de mon père lorsque j’avais 3 ans, et elle est partie s’installer à l’autre bout du monde. Une situation comme on en voit beaucoup, mais du haut de mes 3 années je l’ai vécue comme un traumatisme, qui m’a poursuivi encore jusqu’à aujourd’hui.

C’est pourquoi je souffre de TOC. Tout d’abord, ça a été la trichotillomanie, un trouble qui consiste à s’arracher compulsivement les cheveux. J’en suis venue à bout au bout de 7 ans…mais ce n’était que pour mieux reporter le problème sur ma peau.

Donc voilà 4 ans que je me la triture compulsivement. J’ai pris conscience que c’était un véritable problème lorsqu’un soir, à 15 ans, au dîner avec mes parents, ils m’ont dévisagée, effarés, avant de me demander : »Mais qu’est ce que tu as fait à ton visage?! » J’ai eu tellement honte que depuis je fais très attention, mais c’est plus fort que moi…Quand je vois ces filles qui au même âge ont une peau parfaite, l’intolérance quant aux imperfections s’empire.

Avec le temps, je suis parvenue à quelques progrès : je m’enroule les doigts avec un mouchoir avant de percer un point noir, je me lave les mains…Cet été j’ai battu un record phénoménal : je suis restée 1 MOIS sans toucher à ma peau ! Elle était si belle que je me suis dit : »Allez ma vieille, avec une peau pareille, tu n’auras plus jamais envie de la toucher ». Mais rien n’y fait, les « crises » sont revenues, et je termine toujours avec d’énormes taches rouges, d’autant plus visibles (misère!) que ma peau est claire.

Pour lutter contre cette pulsion, j’ai eu recours à plusieurs trucs :
– j’ai enlevé le miroir dans ma salle de bain (très efficace !)
– j’ai essayé de prendre le contre-pied de la pulsion, j’essaye dès que je sens l’envie me prendre, de compenser en faisant l’excès inverse. Par exemple, dès qu’il me prend l’envie de percer un point noir ou un bouton, je souffle un coup, je prends un exfoliant, un masque, une crème très nourrissante (en plus, comme ça les doigts glissent sur la peau) et je me chouchoute pendant des heures. Ça marche très bien !
– je fais du sport (utile pour « défouler »)

En allant sur ce site j’ai trouvé de nombreuses astuces supplémentaires que je vais essayer de mettre en oeuvre. Je ne désespère pas de guérir un jour ! Gardez espoir et ne baissez jamais les bras, dans mon cas je suis restée un mois sans crise, peut-être plus un jour, et vous aussi ! Courage !

Bisous à toutes et à tous

103. Anonyme - 3 avril 2015

Moi j’ai 50 ans et je viens de découvrir le terme technique de cette maladie ‘dermatillomanie’.
J’étais sûre que c’est psychosomatique mais qui sait ?
Je suis bien mariée, j’ai un petit garçon charmant, et je ne travaille pas. Depuis un an mon mal s’est aggravé depuis que mon mari est à la maison, il s’est débrouillé. Je cherche des solutions.
J’ai trouvé l’AFTCC et mon premier RDV psy aura lieu dans un mois. Je fonde pas mal d’espoirs, apparemment, il faut une psychothérapie associée à un type d’antidépresseur. J’espère survivre.
A suivre

104. Alice - 21 juin 2015

J’ai 15 ans et ça fait maintenant 4 ans que je me triture la peau. Je n’ai plus aucun problème d’acné, mais, comme toute monde ici, ce sont des cicatrices que je gratte indéfiniment…
Déjà merci pour se site génialissime, je pense qu’il va beaucoup m’aider. :3
Pensez-vous que l’aide d’un psychologue pourrait s’avérée utile ? 🙂

pop - 31 octobre 2015

Salut tout le monde, ça fait des années que je connais ce site et je retombe dessus dans mes recherches à chaque fois! J’ai 17 et ça fait 7 ans que j’ai de l’acné, 7 ans que je perds mon temps devant le miroir à me tripatouiller la peau… Pourtant on me dit que j’ai pas grand chosemais je vois tous les petits points noirs et autres imperfections et ça m’insupporte! Je suis obligée d’y passer des heures… Je ne tiens pas deux jours sans rien toucher! En tout cas c’ est rassurant de voir qu’on est pas seul dans cette galère, et de se reconnaitre dans les autres témoignages. Alors merci beaucoup pour ce site! Et bon courage à tous! 😉 A+

105. Caroline - 21 décembre 2015

Je suis tellement heureuse d’être tombée sur votre site. Quand j’expliquais à mes parents Que je ne peux pas m’empecher de toucher à ma peau ils ne me comprennaient pas. Là plus aucun doute ils sauront m’aider à faire face à ces pulsations qui me rendent constamment triste. merci mille fois je vais appliquer tous vos conseils!!

106. Poom In Love - 9 avril 2016

Je viens de me rendre compte que j’ai sûrement cette « maladie » méconnue depuis l’adolescence. Et c’est vrai que ce sont de vraies crises. Mon dos, mes cuisses et mon visages sont couverts de cicatrices disgracieuses causées par mes grattages et perçages compulsifs alors que je n’ai pas d’acné. Il m’arrive d’avoir un bouton par ci par là, mais je vais quand même appuyer comme une dingue. Je n’arrive pas à me contrôler, ça peut durer des heures et je vais essayer de suivre vos conseils qui m’ont l’air prometteurs. J’ai une réelle volonté d’arrêter mes « triturages ».

Je suis accro à la chaine de Sandra Lee, le docteur Pimple Popper une dermato américaine qui poste ses opérations sur Youtube. J’ai l’impression que ça calme mes pulsions.

C’est incroyable! Je pensais que c’était un tic, ou un Toc, par lequel inconsciemment je témoignais mon stress, mais finalement avec de la volonté, ça peut se guérir. Je vais vraiment essayer.
Merci infiniment pour votre site.

107. PEYRONNET - 4 juillet 2016

Coucou à toutes.
Alors, Je suis retraitée depuis peu, je suis heureuse de cette état et tout est beau … sauf ma peau ! je secrète alors plus d’endorphine ? si j’ai bien lu ? super! j’ai toujours eu une peau « à boutons » (tous les mois qd j’étais plus jeune..). et je gratte les piqures de moustiques et autres insectes qui m’adorent. C’est un vice dit mon mari, un toc pour moi, Si je sens un bouton ou point noir sur ma peau, je vais me débrouiller pour m’isoler et le percer le plus fort possible !! Et on retire la croute etc sans fin …. ça dure des semaines ! Et après 60 ans et bien tout marque ! c’est pas beau mais je ne me regarde dans le miroir que pour gratter, soigner, percer! Donc l’éviter ? (le grossissant OUI) moi je vais faire l’inverse. Bien me regarder comme les autres me voient. C’est encore important le regard des autres, ou alors on s’enferme et on ne voit plus personne! Mon stress c’est ma nature, être heureuse c’est mon état, l’état de ma peau c’est mon enveloppe et je dois continuer à l’entretenir c’est MOI.
Bon courage à toutes. Chacune doit trouver sa solution. On se tient au courant .Merci au site.

108. Brusselle - 19 janvier 2019

Tant de démarches pour arrêter, en vain. J’ai finis par croire réellement que cela faisait partie de moi, que je ne m’en séparerai jamais. Et donc que je n’avais pas d’autre choix que de l’accepter. Lorsque j’ai pris conscience de ce mot, « acceptation » (et ça grâce à un livre de Lise Bourbeau) j’avoue que cette vision m’a aider un temps à réduire mes crises. Cela à déclencher en moi un grand soulagement, je commençais alors un travail en profondeur sur moi même. C’était il y a un an et je ne suis pas guéris. Néanmoins, j’ai appris à vivre avec. A me DÉCULPABILISER de ça. Parce que le problème est là d’après moi. La culpabilité qui envahis notre esprit une fois qu’on se rend compte du mal que l’on s’est fait. Bien que la culpabilité soit un sentiment qu’on ne pas éradiquer, comme tous sentiments, je tente chaque fois d’écouter cette peine et d’agir avec bienveillance avec moi même. Le plus dur est là. Si je peux donner un conseil, faites vous du bien. Prenez soin de vous, même si cela peut sembler complètement fou que de passer une pratique destructrice à un moment de plaisir, je vous assure que vous vous sentirez mieux. Vous pouvez également en discuter avec des gens de confiance si vous le souhaitez. Quand on se sens mal c’est toujours bien d’en parler. Mais les conseils qu’on peut vous donner ou la simple réaction de cette personne ne vous suffira surement pas.. Écoutez vous. Vous êtes la seule personne à savoir ce qui est bon pour vous. Croyez en vous. Ayez confiance.


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